Bellissandre,
le Royaume de Moonshade et Beranger.

Géographiquement, Bellissandre se situe au Nord de la Grèce. Le royaume s’étend entre l’Adriatique et la Mer Egée, englobant l’Epire (l’actuelle Albanie), pour s’arréter à la frontière Bulgare, et s’étendant au Sud jusqu’à la la Thessalie (voire carte, bientôt, promis, en couleur et tout).

Le pays est plutôt acceuillant. Moins sec que le Sud, mais surtout plus fertile, il possède deux grandes plaines qui se rencontrent des deux cotés d’un lac qui donnera naissance plus tard aux lacs d‘Oride et de Prespa, à la jonction entre les deux chaines monatgneuses des Monts du Pinde et de la chaine frontalière de l’Albanie. C’est dans ces deux plaines, la Sud très plate, mais assez aride, et qui meurt à la pointe de la Thessalie, et la Nord, plus une suite de vallons entourés de collines douces et basses, très humide, mais très fertile, que se concentre la population.

(NOTE: Je suppose que des gens très respectueux d’un certaine cohérence vont hurler à ces descriptions. Mais il y a un hic… J’essaye, aidé en cela par une chiée de bouquins de géographie, d’histoire et de paléontologie, de recréer un univers que l’on ne connaît pas… du moins, pas tel qu’il était… Et j’essaye de le faire correspondre qui plus est avec nos besoins dramatiques et de contexte pour la bédé… alors, pardonnez mon iconoclasme :+)

Les montagnes, ainsi que la majorité des reliefs bas qui les bordent sont couverts de foret, surtout au Nord-Est. Là se trouve le début de la Jungle d’Europe, qui s’étendait autrefois (par rapport à nous) de l’Albanie au nord de la Serbie… voire plus loin. Au Sud les montagnes seriant plutot à abriter une végétation typiquement méditerrannéenne. D’abord de la garrigue, puis du maquis, enfin des fortes de conifères très secs, mais plutot pratique pour la construction de bateaux. La pèche est assez importante, plus au Sud qu’au Nord. Entre autre parce que la pauvreté relative du terrain ne permet pas de place à de l’agriculture ET du bétail. Le poisson est donc une nourriture fort courante. Le lac fournit lui aussi du poisson, mais moins courant, et plus cher. Ce sont des pèches locales, en aucuns cas quelque chose qui puisse s’apparenter à un industrie, alors qu’au Sud des villes vivent de cette « production ». Au Nord, c’est nettement plus l’agriculture presque intensive qui triomphe, avec un élevage assez important, bien que là encore, cela ne s’y prète jamais très bien. On trouvera peu de vaches, assez peu de chevaux, mais moutons et chèvres sont parfaitement acclimatées au terrain. On y trouve même des élevages de chevreuil dans de grandes zones boisées et entourées de murailles faites de longs tronc et branches entrelacés entre les arbres, hauts de plusieurs mètres. Et bien sûr, des élevages plus modestes, de cochon. Pas de poule, (animal originaire d’Inde) mais des canards et des oies, apprécies. (Et pas de dindes non plus, conféré un certain film historique sur Charlemagne avec cette superbe scène du couple de dindes des Amériques qui parade dans la cour… au moyen-age…).

Bellissandre possède au final les seules plaines réellement cultivables de la région. Il faut pour envoir d’autre, passer au Nord de l’Italie, ou alors autour de la Mer Noire. Celle-ci est une petite mer intérieur, mais ses anciennes alluvions sont riches, et ont formés des plaines marécageuses, mais cultivables. Malheureusement, ces plaines sont disputés, au Sud, par le voisin pro-Ylech de Bellissandre, qui vit en face de lui, de l’autre coté de la Mer Egée, en Turquie, et d’autre part par le voisin pro-Kelendari, plutot extrémiste, qui occupe une bonne partie de la bulgarie, en fait, la vallée de la Sredna. Autant dire que la vallée est difficile à vivre: glacée l’hiver, brulante l’été, on y cultive mal.

Les autres voisins de Bellissandre sont un royaume partenaire économique, qui s’étend sur l’albanie, et qui, assez loin des pires conflits, s’en est assez bien sorti. Il importe beaucoup de cereale, de la viande, et exporte bois et fourrures. Et deux voisins qui se partagent le sud de la Grèce… En fait, plus que deux royaumes, il s’agit d’une partie des occupants repoussés par Beranger durant la reconquète de ses Terres. Si les pro-Ylechs sont repartis de l’autre coté de la Mer, les modérés qui voyaient là un moyen d’agrandir leurs domaines ont du quitter des terres illégitimes, et se sont heurtés souvent à l’hostilité de fiefs du Sud, ne voulant pas voir revenir des seigneurs pas toujours bien vus. Il en résulte que si il y a deux pays, il y a une petite multitude de pouvoirs en permanent conflit. Chacun commerce individuellement avec Bellissandre depuis la reconquète du pays et son début ds stabilité. Mais il n’est pas rare qu’il y ai des batailles de fiefs frontaliers; C’est sans doutes là que Beranger a le plus de problèmes, car s’il ne trouve pas de moyens de redonner du pouvoirs aux autorités royales de ces pays, pour qu’ils se fédèrent enfin, les seigneurs de ces petits fiefs ne cesseront de menacer ses frontières… ce n’est pas un danger réel, mais une crise permanente très mauvaise pour la santé générale de Bellissandre.

Bellissandre possède une particularité, c’est d’avoir au sein même du royaume une ville franche. Pas réellement ville-état, elle dépend de l’autorité royale en matière d’impôts et de devoir militaire et diplomatique, mais toutes les autres lois et décision de la Cour royale doivent être ratifiées par un conseil interne, qui reunit les dix plus grandes fortunes de la ville, conseil révisé tout les dix ans avec l’aide d’une armada d’experts (achetables à loisir, d’ailleurs, on dirait des Siyansks), et soumis ensuite au vote de tout les bourgeois et nobles de la ville en question –le tout est plutôt compliqué (voir les organisatiosn des villes franches telles que Nice), on s’en fout sans doutes– avec la présence du roi, mais alors uniquement là pour faire décor.

Il est évident que Beranger n’aime pas, mais alors pas ça du tout…

Belsorène, c’est le nom de la ville est riche. Bètement parce qu’elle est à un bout du lac qui sépare la Grèce du reste du continent, une frontière contournable uniquement par mer… ou alors alors en passant par ce lac. D’un coté ou de l’autre, ce sont des montagnes difficiles, à la réputation carrément trouble… De là les échanges commerciaux passent tous par le lac ou la mer. Et Belsorène a un monopole compet sur ce qui se passe sur le lac, pèche locale comprise. Comme ça dure depuis longtemps, toute la richesse de la ville tient au fait qu’elle est la base de redistribution pour toute l’Europe centrale, ou presque, des richesses du Sud. La seule autre route passe par l’Adriatique, et il faut contourner la Grèce, plus grande qu’actuellement (et rappel: pas de Mer Noire rattachée à la Mediterranée). Belsorène a évidemment été un enjue de choix druant la guerre des Ylechs. Mais son pouvoir et sa place l’ont sauvegardées. Belsorène s’est peu souciée de savoir qui était au pouvoir autour d’elle, puisque tout le monde dépendant en partie de cette ville. Qui ne fut jamais assiégée avec succés… On l’accuse de tout, bien sûr: d’avoir été une base de repli pour des Ylechs s’inflitrant dans la population, d’avoir, et d’être encore pro-Ylech, d’être responsable de l’explosion de Belissandre au temps du grand-père de Béranger, et après, mais aussi d’avoir incité les prètres de ses deux grands temples (ils étaient les seuls du royaume – j’entend par temple une structure complète, avec école et tout)à favoriser les tensions avec les voisins d’en face, etc… Il y a sans doutes des choses de vrai, c’est peut-être aussi parce que Beranger rend pour responsable le pouvoir de cette ville de la mort de son père et de l’explosion du royaume qu’il essaye de la contrôler et d’y prendre pied.

Coté organisation, Bellissandre est divisée en cinq duchés. Chaque duc est localement responsable d’entre deux et cinq comtes, eux-même en charge des bannerets. Beranger est non seulement Roi, mais aussi lui-même duc, titre pris après avoir fait déchoir une famille éloignée, accusée de trahison, ce qui lui laisse donc non seulement son pouvoir de roi, mais une voix de plus dans le conseil des pairs, puisque ‘il vote pour son duché. Perosnne n’aime ça, et la famille accusée de trahison aura du mal à prouver son innocence. Au plus fort de la guerre pour conquérir Bellissandre, ils furent tous éxécutés. Beranger est peut-être un roi idéal, mais même un roi idéal doit bien se salir les mains.

En fait, Beranger n’exerce pas réellement son titre de duc, mais confie son duché à un vieil ami de son père, un conseiller chiant comme la mort, fripé et vieux, mais qui est son chambellan. Le pauvre homme en est débordé de travail, mais ne dira rien…

Enfin, bellissandre acceuille environ 650 000 âmes (chiffre à revoir comme vous voulez, j’ai essayé avec les données du bord –c’est à dire population de la France au bas Moyen-Age, entre un et deux millions dans les très bon jours), et ses villes environ 8%. Belsorène a la cerise sur le gateau avec presque 70 000 habitants à elle

Cepandant, la force militaire sur laquelle Beranger peut compter est limitée: moins de 20 000 hommes, en tenant compte qu’il puisse appeler à lui TOUT ses vassaux… ce qui n’est pas gagné.

Vie et moeurs locaux:

On se dit que ca devrait aller vite, mais pas tant que ça... Les moeurs et le mode de vie à Bellissandre est... comment dire.... un peu différent. A l'origine était un très bon roi, un peu trop idéaliste, et une reine grande pretresse de son culte, qui, à deux, voulurent changer quelque peu les chose, et le mode de pensée délicat mélange de barbarie et de raffinement qui était la pensée moyenne locale (entendez par là, soit pro soit contre kelenari, le plus souvent pro, et avec des sérieuses tendances extrémistes fruit de quelques siècles de guerre).

En fait Beranger avait son idée, c'est Moonshade qui trouvera comment la mettre en place: lui désirait surtout recréer des concepts chevaleresques comme l'honneur, la bravoure, la justice, mais aussi l'art, la courtoisie, la musique, la paix et le romantisme, choses très loin de tout art militaire ou gouvernemental. Et Moonshade employera son temps et certaines jeunes pretresses de la Déesse de l'Amour à pousser de jeunes chevaliers dans le sens de cette idée. Pour cela, a été construit à Foissac même une "école" de chevalerie, dans un lieu ou la courtoisie et toutes cette sorte de choses sont mises à l'épreuve face à une collection de jeunes filles, dames de compagnie, filles des plus grands notables du royaume, etc... Le système existe depuis peu, et donc, est suivi depuis peu. Pas trop mal, en fait. Les bardes relaient cette idée, les femmes y voient d'une part un moyen de controler un peu leurs maris, d'autre part une méthode qui assure un peu de paix et de cohésion. En gros, ca marche assez bien d'un coté.

De l'autre, bien sûr, y'en a qui aiment nettement moins.

Il faut effectivement savoir à la base que la région fut dirigée pendant des lustres par soit des rois tyranniques et violents (les ancètres de Berangers ne furent carrément pas calmes), soit par de petits seigneurs se battant parmi. Donc, sorti en fait de Foissac et de Belsorene (qui ne saurait être touchee par la barbarie ambiante -pour eux, meme Beranger est barbare, la preuve, il ne vit pas à Belsorène), le royaume est encore franchement... rustre... cerrtains diraient dur, mais rustre ira très bien. Nous sommes ici dans un société plutot patriarcale, faite chez les notables et seigneurs de mariages arrangés (ce que DETESTE la Desse de l'amour), où les inégalités sociales sont assez elevées, entre autre entre hommes et femmes. On est cepandant tres loin de la disparité médiévale en Europe, mais simplement à un cas qui ressemble un peu au début de ce siècle. C'est à dire des femmes libres, mais que la loi tend à soumettre à leur époux. Et dont les droits de succésion, héritage, et divorce sont limités....

Il est évident que Moonshade doit se battre pour rétablir un système équilibré. Beranger aussi, mais il a d'autres chats à fouetter.


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