Le fait est qu’un jour, il crut comprendre que les êtres féeriques
étaient liés à leur élément (forêt,
lac, roche, maison, etc…) par une sorte de lien, une sorte de lien mystique
ou un peu comme l’un des lien qui peut lier un magus à son familier.
C’est d’ailleurs en observant magiquement le chat féerique qui
sert de familier à Elficæ que lui ait venu cette certitude. Depuis
lors, il n’y a plus que ça qui compte: une percée hermétique
des plus prodigieuses, arriver à copier ce genre de lien afin de pouvoir
augmenter la puissance d’un magus vis-à-vis de son environnement.
Imaginez que votre magie Mentem soit démultipliée dans un lieu
de savoir comme une bibliothèque, que votre magie Herbam le soit au sein
d’une grande forêt, que votre magie Terram le soit dans une profonde
grotte, que votre magie Virtum le soit dans votre laboratoire même!!!… Voilà
ce qui le hante.
Bien qu’il n’ait peu ou prou de relation avec ses confrères de Merinita,
la maison Bonisagus a entendu parler de ses travaux et, bien sûr, s’y intéresse
de près, tout en lui laissant le champs libre; pour l’instant. Elle a
déjà eu plusieurs fois à politiquement s’oppposer aux maisons
Guernicus et Flambeau pour que Cæruleus puisse continuer son œuvre
comme il l’entend. Le problème vient de ses méthodes: traquer et
engeôler des êtres féeriques pour les étudier grâce
à des méthodes barbares et de tortionnaire. Le Code d’Hermès
est là largement bafoué, mais tout porte à croire que Cæruleus
ne s’aperçoive pas de ce qui se trame autour de ses expériences,
ou qu’il s’en moque.
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Cæruleus filius Elficæ et sodalis Merinita
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Caratéristiques : Int. +3, Per.
+3, Pré. -2, Com. -1, For. -1, Ene. +1, Dex. -1 et Viv. 0.
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Age : (16), gantelet à 26 ans.
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Taille : 0.
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Confiance : 3.
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Décrépitude : 1.
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Vices et vertus : Magie
féerique, Affinité
magique (avec la féerie), Expert
en féerie, But
obsessionnel (percer le mystère de ce qui lie les êtres féeriques
à leur élément), Chercheur,
Mauvaise
réputation, Patron
hermétique, Relcus.
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Traits de caractère : Inconscient
+3, Reclus +3, Obsédé par ses recherches +3, Sadique +2 et Brave
-1.
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Réputations : Savant fou +2 (l’Ordre
d’Hermès), A éviter +1 (êtres féeriques),
Briseur du Code d’Hermès +1 (Quæitoris) et Chercheur utile +1(Bonisagus).
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Combat :
Filet : Init. +3, Att. +6, Déf. +5, Dom. -1.
Dague : Init. +3, Att. +1, Déf. +3, Dom. +2.
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Encaissement : +1.
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Niveaux de santé : OK, -1, -3, -5,
Inc.
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Niveaux de fatigue : OK, -1, -3, -5, Inc.
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Talents : Affinitive avec la féerie
+7 (théories révolutionnaires), Théorie de la magie +6
(recherches fondammentales), Parler latin +4 (des travaux en laboratoire),
Parler françois +4 (de la féerie), Ecrire latin +3 (sur la féerie),
Pénétration +3 (Intellego), Connaissance de la féerie
+2 (leurs éléments naturel), Magie féerique +2 (résistance
aux pouvoirs féeriques), Parma magica +2 (Mentem), Armes flexibles
+2 (filets), Bagarre +1 (esquive), Finesse +1 (Virtum), Connaissance de l’Ordre
d’Hermès +1 (alliances), Concentration +1 (travail en laboratoire),
Discrétion +1 (se cacher) et Chasse +1 (les êtres féeriques).
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Arts magiques : Cr. +4, In. +12, Mu. +4,
Pe. +4, Re. +6, An. +6, Aq. +6, Au. +6, Co. 0, He. +8, Ig. 0, Im. +3, Me.
+2, Te. +6 et Vi. +10.
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Sorts :
Vision
des liaisons : (InVi10) +32M.
Sensation
du virtus de la bête : (InVi(va)20) +19 (au minimum).
Protection
contre les êtres féeriques de l’eau : (ReAq25) +20.
Protection
contre les êtres féeriques de l’air : (ReAU25) +20.
Protection
contre les êtres féeriques des forêts : (ReHe25)
+22.
Protection
contre les êtres féeriques des montagnes : (ReTe25)
+20.
Terrible
banissement des fées : (Pevi15) +22M.
Terrible
banissement des fées : (PeVi30) +22.
Affliction
de la fée : (CrMe(CoVi)20) +14.
Piton
pour la fée agaçante : (CrTe(Re)20) +11.
Banissement
de la malédiction féerique : (MuVi(An)25) +22.
Le
réveil des fées : (ReVi(va)5) +22M (au minimum).
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Sceau : Une aura d’obscurité
cerne Cæruleus, parfois avec la résonance de petits cris aigus.
Ceux qui l’observerait à ce moment là par le biais d’Intellego-Virtum
auraient de fortes chances de percevoir des liens de ténèbres
s’échappant de cette aura en tatonnant ce qui l’entoure,
comme le feraient de sombres et fins tentacules.
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Crépuscule : 3.
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Objets magiques : Une potion de longévité.
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Equipement : Filet et dague.
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Apparence : Cæruleus est un grand
échalas, long et mince, à la mine revèche. Ses petits
yeux bruns et enfoncés évitent de croiser le regards d’autrui
ou s’y arrête avec trop d’insistance. Sa coiffure est presque
toujours en désordre et sa barbe jamais bien rasée et trop clairsemée. Ses
mains fines et noueuses sont presque toujours tâchées d’encre
ou d’un quelconque résidu de ses expériences. Il semble
que son visage n’est jamais connu un sourire, mais qu’en revenche
ses soucils brousailleux soit constamment froncés.
Il est en permanence habillé de vêtements informes et de couleurs
mal définies, généralement sales et usés. Comme
ses mains, ses manches et le devant de ses habits sont en général
maculés de tâches suspectes. Quand il est obligé de mettre
le nez dehors, et ce quelle que soit la saison, il s’affuble toujours
de ce grand mantel rapé ourlé de fourrure gris-brun masquant
avec peine sa grande besace qu’il porte en bandouilère. Son sigilum
ressemble à un grand bâton de marche au bois sombre et noueux
à l’extrémité supérieure duquel un lacet
de cuir noir est enroulé.
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æruleus
n’est vraiment pas ce que l’on pourrait appelé un magus de Merinita
classique. C’est un personnage sombre, retors, machiavélique, et
je dirais même doué d’un certain sadisme. On ne peut même
pas dire qu’il ressemble aux magi de la maison Merinita qui se considèrent
eux-mêmes attirés vers la Cours Sombre. Non, Cæruleus ne fait
même pas montre d’un aspect féerique de prime abord, bien que
sa science en ce domaine pourrait faire envie à plus d’un; Cæruleus
a tout du savant fou perdu dans les méandres obscurs de son esprit tortueux
à la recherche d’improbables preuves de ses théories absconses.
C’est peut-être bien là, dans cette folie que réside
son seul véritable penchant féerique.
Cæruleus
n’a jamais aimé sa mater: elle a été celle qui lui
a enseingé, mais elle n’a jamais pu avoir un vrai échange
avec son filius, à sa plus grande peine. On dit même qu’elle
en aurait eu un autre juste pour se consoler du premier. Il l’a toujours
jugé frivole et écervelée, elle n’avait à ses
yeux aucun but digne de ce nom. Comment en est-il arrivé à poursuivre
le sien, la réponse à cette question permettrait d’empêcher
bon nombre de dérives dans son genre; mais la réponse à
cette question reste malheureusement toujours sans réponse.
