(1er ex aequo) Eburnéen : n.m. Membre de la tribu des Eburnéens
(Europe centrale, 300-200 av J.C.) Les Eburnéens resteront dans lHistoire
pour avoir créé et mis en place un système juridique
particulièrement original (couramment étudié en Histoire
du Droit), qui consistait, quelle que soit la gravité du délit,
à émasculer les justiciables reconnus coupables. Cette peine
unique (caractéristique du Droit éburnéen) était
appliquée avec une pince à émasculer dite "éburnoir",
dont quelques exemplaires ont pu être retrouvés sur les grand
sites éburnéens. La mise en place de ce système de justice
coïncide à peu de chose près avec la disparition rapide
de ce peuple (aux environs du IIème siècle avant Jésus
Christ). (Alain Ramette)
(1er ex aequo) Eburnéen: adj. se dit dune personne
à qui lon a greffé une seconde paire de testicules, principalement
dans un but esthétique. Cette pratique encore peu répandue au
XXème siècle car elle reste un acte chirurgical très
délicat et non sans risque, tend à se généraliser
au début du XXIème siècle par des jeunes de plus en plus
excentriques et à la recherche de toujours plus doriginalité.
Cette nouvelle mode fut instaurée par Fabrice BRUN en 1998, qui était
bien loin de se douter de lampleur quelle allait prendre. En sortant
du bloc opératoire, il déclara à la presse: "[ ]cest
trop coule davoire quatre texticules, ça me fait une belle jambe[ ]"
et dès 1999 débutèrent de nombreux stages destinés
à former tous les chirurgiens du monde à cette pratique pour
le moins étonnante. (Fabrice Brun)
Eburnéen: adj. Relatif à limpression que certaines situations
peuvent provoquer. Ce mot est nouvellement entré dans le dictionnaire,
à la suite de la création de ce néologisme par Bernard
Tapie lors dune interview télévisée en 1990 dont
voici un extrait: "Salut bonhomme, je te préviens toute suite,
tas pas intérêt à être eburnéen. Le
Nanard, cest pas le genre à se faire casser les couilles! Il
est trop sévèrement burné le narnard!". On notera
que Jacques Chirac la repris en 2000, durant une conférence de
presse: "Mais cest abracadabrantesque, je veux dire: cest
eburnéen!". On notera également que pour faire taire les
rumeurs comme quoi elles auraient été réellement cassées,
il crut bon durant lété 2001 de se balader nu sous le
regard des objectifs, afin de montrer le bon état de ses bourses. (Jean-Marc)
Eburnéen: n.m. mot dargot utilisé autrefois dans les
bas-fonds parisiens et formé du préfixe latin ae (mis pour aex
avec le sens de: privé de ) et du mot populaire burnes qui désigne
les testicules, souvent employé dans la fameuse injonction «Ne
me casse pas les burnes!» Le terme signifiait donc: privé de
testicules et pourrait avoir comme synonyme: eunuque. Chacun sait que la vertu
virile se concentre dans ces parties typiquement masculines. En être
privé était donc considéré comme un manque de
courage et de volonté. Le regretté Jean Carmet dans une de ses
célèbres brèves de comptoir ne disait-il pas «Avoir
un gros pénis, cest facile, mais avoir des c.., ça cest
autre chose!». Donc, on traitait déburnéen celui
qui se comportait de façon timorée, peureuse, voire lâche
dans les affrontements entre mauvais garçons. «Va, donc, eh!
Espèce déburnéen!». La chose étant
devenue, somme toute assez courante aujourdhui, le mot est tombé
en désuétude et nest plus guère employé.
(Rfel)
Eburnéen: n.m. habitant disparu des îles éburnes. Les
éburnes représentent un archipel constitué de deux iles
rondes de la Mer Caspienne rasées de la carte, suite à évènement
inconnu mais violent. Géographie: les éburnes sont danciens
volcans dont lérosion a provoqué une dissymétrie.
Ainsi, Michel Tournier, suite à son tour du monde, remarque: "Quelle
que soit la direction par laquelle on arrive, léburne de gauche
parait plus basse que celle de droite." (in "Vendredi sendort
le dimanche", Editions Castremann). Histoire: Les éburnes furent
découvertes par Robert Cartier, frère du célèbre
navigateur. Il y découvrit une société matriarcale puissante
et repartit donc très vite! A cause de lévocation faite
par Cartier, les navigateurs évitaient de saventurer sur ces
terres, préférant la mer de la tranquillité, et il fallut
attendre 1942 pour que des kamikazes, ayant perdu leur route, sy écrasent.
La seule écrivaine éburnéenne connue, Jmamba LQuouill,
racontera dans ses mémoires: "Que ces casses pieds sécrasent
en Mer Caspienne, on en retirera toujours quelque chose!". Michel Tournier
sera le dernier visiteur de ces îles mythiques avant la fin soudaine
de cette société peu connue, et les territoires qui labritaient.
(François)
Eburnéen: n.m. Inexistence (néant) divoire (ebur) sur
le marché en résultat, de nos jours, des lois internationales
visant la protection de la vie sauvage. Il ya eu cependant des périodes
de lhistoire marquées par des éburnéens dune
tout autre nature. Au retour des croisades du XIIIe siècle, notamment,
livoire déléphant est devenu très rare en
Europe dûà la croyance infondée, mais vite répandue,
selon laquelle le tonus sexuel et la prodigieuse mémoire de ce pachyderme
se logeaient dans ses défenses. Bien que lon sache aujourdhui
quelles ne contiennent que des sels de calcium juste bons à éviter
lostéoporose, des milliers de tonnes de défenses ont ainsi
été réduites en une poudre jaunâtre pour en concoter
toute sorte de breuvages, potions, infusions, beignets et gâteaux, qui
nont malheureusement guère amélioré la mémoire
de leurs consommateurs. Bourrés de calcium, ceux-ci ont en plus perdu
lélasticité si nécessaire à certaines positions
érotiques, comme le saut de la tigresse ailée, le noeud du serpent
ou la poussée du sanglier. Après le Grand Eburnéen du
début du XIVe siècle, les versions européennes du Kama
Soutra ont dû être expurgées des modalités daccouplement
risquant de provoquer des craquements. (Joe Barr)
(7e ex aequo) Eburnéen: n. m. Littéralement: qui
sort du burno. Le burno, et peu de gens le savent, était le bureau
de vérification des nouveaux gladiateurs sous lempire romain.
Des esclaves y vérifiaient la longueur des tridents, le maillage des
filets et tous les autres équipements que les combattants débutants
amenaient pour se faire une place au soleil (si possible verticale). On entendait
alors souvent dans les tribunes de larène: "Tas pas
parié sur Spartacus? Lui, tu parles, quel éburnéen!".
Le sens original a disparu, mais lexpression reste sur les champs de
courses modernes. (Vinvin Fulgurex)
(7e ex aequo) Eburnéen: n.m (du bas latin vulgaris «eburneus»,
de e ou ex , comme en anglais, «burna, ae» sorte de cucurbitacée
creuse, de forme oblongue et Bon, je ne vais pas vous faire un dessin,
non plus, pourquoi croyez-vous que ce soit du latin bas et vulgaire!). Sous
lAntiquité, élève peu enclin à compter,
tombant sous la férule de maîtres peu respectueux de leurs chères
têtes blondes et usant dun langage assez relâché:
«Hé, burne, et 1?». Contraction de cette réflexion
scolastique, le mot «éburnéen», notons-le au passage,
ne connaît pas de féminin! (Anne Gastinel)
(9e ex aequo) Eburnéen: n.m. Cet ancien mot composé
de "e" et de "burne" a au moins deux origines et sécrivait
anciennement "e-burnéen". Dans la première origine,
le "e" est soit privatif comme dans édenté, soit il
signifie "mi" dans la terminologie de la gamme musicale des pays
anglo-saxons. Le terme "burne" définit un sac souple et étanche
en peau qui est généralement terminé par une sorte de
tuyau plus ou moins long dans lequel on peut souffler. Eburnéen est
donc la forme très ancienne de "musicien", au sens large
du terme: celui qui fait de la musique avec un sac et un tuyau, le joueur
de cornemuse, dont linstrument est accordé en "mi";
le "e" privatif est simplement une redondance pour qualifier le
musicien qui joue "sans burne", sans sac. L " e-burnéen
", par extension, désigne dans ce cas tout musicien non souffleur.
La deuxième origine nous vient du terme "burne" qui est attesté
depuis 1880 dans son sens historique et qui signifie " noeud sur un tronc"
(cf. le dictionnaire du français non conventionnel). Le-burnéen,
dans ce cas est un "tronc privé de noeud", cest-à-dire
un eunuque. (Albert Menétrey)
(9e ex aequo) Eburnéen: 1. n.m. (le pluriel
varie selon le nombre: Eburnéen, Eburnédeux, Eburnétroizeraux)
Habitant de lEburnée, issu de peuplades eunuques de 1500 av.
JC, et dont le mode de reproduction est encore inconnu à ce jour. 2.
Eburnéen,enne adj. Relatif à lEburnée ou aux Eburnéens.
3. Eburnéen adj. Se dit dun problème
insoluble. "La quadrature du cercle mest éburnéenne",
Einstein. (Alexis Leduc)
Eburnéen: n.m. Celui qui professe léburnéisme.
Eburnéisme: n.m. [bq] Nom de la religion qui a pour objet ladoration
(et la consommation) de léburné.
Eburné: n.m. [bq] Fruit de lébur.
Ebur: n.m. [bq] Plante verte, commune sous les climats chauds et humides,
dont les fruits poussent par paire et produisent lorsquon les caressent
soigneusement une séve blanchâtre aux vertus médicinales:
la consommation de cette substance est réputée favoriser la
grossesse. Son abus provoque cependant un état euphorique qui peut
provoquer certain troubles du comportement caractéristiques qui ont
donné naissance à lexpression populaire: "Il est
sévérement éburné". (Philippe Calvet)
(12e ex aequo) Eburnéen: adj et n.m. 1.
A lorigine: qui ne possède quun testicule. Homère
ne fut pas toujours le vieillard aveugle qui se dessèche entre les
pages jaunies de nos vieux manuels scolaires; bien avant cela, il fut un jeune
et fringant bidasse qui, le soir, distrayait ses camarades de chambrée
en inventant des histoires à dormir debout. Telle celle de Polyphème,
que le poète réécrivit au soir de sa vie comme pourvu
dun seul il quun aventurier louche (oh, prédestination!)
lui creva - cest dailleurs sous cette forme quelle nous
est parvenue - mais dont le malheureux héros était à
lorigine atteint dune toute autre malformation. Polyphème
première version navait en effet quun seul testicule. Et
ce fut lassé quil était de subir ses avances sexuelles,
quUlysse, à laide dun pieu chauffé au rouge,
jabrège, tout le monde aura deviné la suite. 2.
De nos jours, rien nest clair. Miracle de Sainte Lexicographie, ces
deux homériques anecdotes, la version hard et la version soft, se sont
tellement entremêlées dans la langue et lesprit des populations
avinées qui nous ont précédé, quaujourdhui
on ne sait plus très bien si léburnéen a été
victime dune émasculation ou bien dune énucléation.
Témoin cette expression entendue à Abidjan: "Y voit rien,
cest un éburnéen". (Valentina Uski)
(12e ex aequo) Eburnéen: adj. qualificatif employé
pour décrire les voix aigües des eunuques, à ne pas confondre
avec "sopraniste" qui est utilisé pour décrire les
voix de castrats. Ce terme apparat pour la première fois dans un poème
arabe dAboul Walid Ibn Zaydoun du XIè siècle, qui, séduit
par la fille du calife Al Moutakfi, injustement enfermée dans le palais
de son père, crie sa douleur:
"Dans ce harem elle se languit
Et tel le chant de ses gardiens
Mon long sanglot éburnéen
Déchire le voile de la nuit" (Sonia Heimann)
Eburnéen: adj. venant du vocabulaire musical, du légendaire
chanteur grec Eburnos Kapadkouyos (1725-1787), qui était connu pour
ses attributs apparemment incompatibles: une longue barbe et une voix extrêmement
aiguë. Ladjectif lui-même est dû au Chevalier Déon,
qui après avoir entendu Kapadkouyos à la cour du roi Louis XVI,
comprit quil était en fait castré. Il ne put alors résister
à lidée de faire un mauvais jeu de mots et lui dit: "Éburné,
hein ?". Le pauvre grec ne comprit pas, et il se mit lui-même à
encourager lusage de ce mot pour qualifier son timbre de voix. (Arnaud
Bailly)
Eburnéen: n.m. Ce mot vient de la Syrie orientale, où durant
le 15ème siècle des gens - les Eburnéens - étaient
rassemblés en petites communautés denviron 100 personnes
dans quelques villes. Leur profession, doù leur nom, était
de "faire" des eunuques pour les Harems locaux. Ils "éburnaient"
donc les futurs eunuques. Que la vérité est belle quand elle
est bien dite. (Grégoire)
Et la vraie définition:
Eburnéen: adj. Qui a lapparence, la consistance de
livoire.
Egagropile
Egagropile: n.m 1. Soldat de la garde personnelle du roi
Egammemnom. Durant les combats relatés dans lIllyade, légagropile
est accompagné dun esclave (ilote) qui porte sur son dos la vache
et la catapulte qui lui tiennent lieu darmement. 2.
Bataille des Egagropiles: combat de la Grèce Antique ayant opposé
300 égagropiles à un berger et un mouton et sétant
achevé par la mort de ces deux derniers. Etrangement, lHistoire
na pas réservé à ce haut fait une place aussi importante
que la bataille des Thermopyles, où, pourtant, 300 spartiates se firent
ridiculement mettre en pièce par un seul empire. Et un empire dépourvu
de mouton qui plus est! (Antoine Boegli)
Egagropile: n.m. Homme de forte corpulence qui, lors dune chute tombe,
sur le ventre, au contraire de légagroface, qui, lui, tombe sur
le dos (ex: glissant sur le carrelage mouillé, légagropile
renversa deux clients avant daller sencastrer dans létal
à salades). On emploie les mots énanagropile et énanagroface
lorsquil sagit dune femme. (Eric Jonval)
(3e e aequo) Egagropile: adjectif ou nom épicène,
du grec aigagros, chèvre sauvage. Qui a le pied pointu. Les égagropiles
sont exclusivement chaussés de santiags. Leurs difficultés à
se mouvoir le long des sentiers battus ont inspiré dans les années
60 la frénésie scénique du groupe musical de Dick
Rivers: "Les chèvres sauvages". Lhypothèse selon
laquelle, sous certaines conditions climatiques, les égagropiles pourraient
aussi porter des babouches a été brillamment réfutée
par les professeurs Croquignol, Ribouldingue et Filochard dans un article
intitulé "Dérives monopolistiques dans léconomie
du mohair" (LUsine Nouvelle, mai 1974). (Valentina Uski)
(3e e aequo) Egagropile: n. m. De e-gag (gag électronique)
+ ropile (de ropiler, signifiant dormir en romanche). Blague électronique
aux propriétés narcotiques utilisée dans les Grisons
pour endormir les cyber-junkies. (Joe Barr)
Egagropile: n.m. (néologisme rôliste dorigine suisse-allemande)
Ce terme désigne des joueurs de rôle qui ne jurent et ne voient
que par la puissance de leur personnage fétiche. Il semblerait que
ce mot soit né de la déformation de lexclamation quaurait
poussé un joueur suisse-allemand à la convention OrcIdée
de Lausanne: "Eh, lgars gros Bill!". Les joueurs autour de
la table étant passablement fatigués par une nuit blanche passée
à se prendre pour quelquun quils ne sont pas ont vraisemblablement
dû mal le comprendre. Ils ont par la suite ramené cette expression
modifiée autant par laccent à couper à la tronçonneuse
de celui qui la proféré que par leurs oreilles affaiblies
par une nuit sans sommeil dans leur club respectif. Pour étayer cette
explication je ne ferai que mentionner une citation de Mr André Gelanse
(meneur de jeu): "Cet égagropile ne pense quà chasser
de lXP à la moissonneuse-batteuse!"(Thierry Charrot)
(6e e aequo) Egagropile: n.m. Générateur qui transforme
en courant électrique lénergie dégagée au
cours de la fermentation des pets de la chèvre sauvage (grec: egagro).
Cette batterie bioénergétique, fixée sur le derrière
dune chèvre sauvage à laide dune ceinture
appropriée, peut être liée à une lanterne, à
un rasoir électrique ou à un haut-parleur, dont se servent parfois
en tournée de montagne les députés verts. (Joe Barr)
(6e e aequo) Egagropile: mot invariable utilisé par rapport
à égagroface. Il sagit à lorigine dun
mot composé de: langlais egg; agro, agricole; pile vs face. Mot
créé à lépoque des conquêtes napoléoniennes
alors que le général, devenu empereur, pensant envahir lAngleterre,
sadonnait à létude de langlais. Avant chaque
bataille, il avait coutume de faire sauter un oeuf bio au plat en disant:
"Egagropile, jattaque - égagroface je gagne". Le matin
de Waterloo ce fut "égagropile" et quelle pile!!! (Eliane
Marigo)
Et la vraie définition:
Egagropile: n.m. (sécrit aussi "Ægagropile")
Didact.Bézoard formé
de poils.
Emménagogue
Emménagogue : Personne qui, dans les écoles
maternelles, est chargé demmener les enfants aux
toilettes. Le terme EMMENAGOGUE a remplacé celui, galvaudé,
de Dames de service, mais depuis une circulaire
récente de lEducation Nationale, les emmenagogues
ont été rebaptisés ATSEM, soit Agents Territoriaux
Spécialisés des Ecoles Maternelles (voir ) Certains
étymologistes popularistes voient dans EMMENAGOGUE la
déformation dEMMENOGOGUE, issu de lexpression
populaire Dis, Gertrude, quand cest qutu les
emmenes aux gogues ?. http://www.magicmaman.com/p_detail_fichepratique.asp?rubId=546&gnrID=4265Mais
les spécialistes sérieux saccordent pour
voir en ce mot la combinaison du radical agogue, issu du grec
AGOGOS qui signifie conducteur comme dans
pédagogue et du mot imminent,
qui signale une situation durgence absolue : Parce
que, Gertrude, CA URGE !!!. (Yves Naquil)
Emménagogue : Dans la Grèce antique
lEmmenagogue était un fonctionnaire chargé
de vérifier la teneur en chocolat de petites pastilles.
Ces pastilles étaient très courantes et appelées
Emmeems. Elles étaient fabriquées dans certaines
colonies éloignées par de la main doeuvre
locale. Cette main doeuvre était encadrée
par des contremaîtres grecs, les Emmenagènes, et,
les systèmes dassurance qualité nétant
encore que à létat embryonaires, il y avait
beaucoup de malversations. Les Emmenagènes avient pris
la sale habitude de stocker le chocolat dans leurs propres entrepôts
(les Emmenastores) et de nutiliser quune faible
quantité dans la fabrication des Emmeems.
De ce fait, Athène, Sparte, Alexandropoulis et les autres
cités se sont révoltées et létat
central a été obligé de mettre sur pied
un collège de Emmenagogues chargés de mettre de
lordre dans toute cette saloperie.
Ce collège a survécu jusquà la fin
du 20éme siècle, époque à laquelle
Côte dOr a été rachetée par
Jacobs Suchard et puis par Kraft.
Ces sociétés, ont décidé dautoriser
dautres matières grasses que le beurre de cacao
dans le chocolat et ont fait pression sur les états membres
de lUnion Européenne pour supprimer ce collège
dEmmenagogues.
Cest bien dommage, car aujourdhui on nous fait bouffer
de la saloperie qui na plus rien à voir avec le
bon chocolat de nos ancêtres. (Roland
De Coster)
Emménagogue : Lieu mythique et legendaire ou
on emmène les gens pour leur dire quon les aiment.
Malheureusement, les anciens ont perdu lendroit exact
de ce lieu et nul ne peut dire où il se trouve. Ce lieu
est devenu un mythe. (Léna)
Emménagogue : Spécialiste que emmène
les personnes dun endroit à lautre, ici au
Québec on dit plutôt chauffeur de taxi ou dautobus.
(Ida Lebel)
Et la vraie définition:
Emménagogue: adj. Méd.
Se dit des substances qui favorisent ou faicilitent lécoulement
manstruel.
Esperluette
Esperluet, esperluette: [bq] adj. Terme qualifiant les personnes frappées
desperluisme. "Choqué, il en resta esperluet de surprise" (Antoine
Boegli)
Esperluisme: [bq] n.m. Affectation psychiatrique donnant à ses victimes
le sentiment ineffable dappartenir à une élite promise
à un avenir tellement brillant que ça ne vaut même pas
la peine dy penser sous peine de devenir irrémédiablement
aveugle aux charmes pourtant nombreux de la vie telle quelle se présente
à nous. Pour les autres, il suffit despérer. (Antoine
Boegli)
(ex aequo) Esperluette: n.f. 1.Zoo.
Petit animal de la famille des rongeurs semblable à la gerboise, possédant
outre une peau terriblement collante, les particularités de ne jamais
dormir, de rester en perpétuel mouvement et de se nourrir des insectes
pris au piège sur sa peau. 2. Substance collante tirée
du cuir desperluette employée notamment en aéronautique
et en théorie du chaos. 3. pop. être très
actif en pure perte car attaché ou fixé au sol par de très
solides attaches (boulons, sentimentalisme exacerbé, etc.) "courir
comme une esperluette" Donner limpression de courir à reculons
tout en étant tranquillement assis en train de lire des journaux (voir
ce mot). (Antoine Boegli)
Esperluette: n.f. petite perle de culture formée par lintroduction
délibérée ou accidentelle dun grain de sable dans
une asperge. Les eperluettes sont blanches ou vertes, selon lhabitat
dans lequel elles se sont développées. Voir aussi caméléon,
poireau et jade. (Joana Bize)
Esperluette: n.m. (populaire; vieillot); du méso-français
"espèroir", espérer, et "luette". Désignait, au 18e siècle,
un plat particulièrement appétissant. "Dame Maïté,
quel esperluette que ce dindon!" (Jean-Pierre de Coffe, Marquis de Dix-Huit-Heures,
en exil). (Stéphane Gallay)
(ex aequo) Esperluette: n.f. XXème - du français
"espérer" et "lurette". Terme utilisé pour désigner un
enfant produit par fécondation in-vitro. Le terme de "bébé-esperluette"
a été utilisé pour la première fois en 1972. Par
extension, peut désigner un enfant que lon nattendait plus.
(Joana Bize)
Esperluette: n.f., du latin "asper", rugueux, et "lueta", la gorge. Désigne
une petite gorge pleine daspérités, réservée
aux alpinistes chevronnés. (Joana Bize)
Et la vraie définition:
Esperluette: n.f. Signe typographique (&) représentant
le mot "et".