Jarnicoton: n.m. Mot apparu au XIXème siècle dans le Gers.
Ce terme, disparu aujourdhui avec lapparition des couettes synthétiques,
désignait alors le duvet en plume de canard fabriqué dans la
région pour passer au chaud les nuits hivernales. Lorigine de
ce nom pour cet objet est confuse, mais semble provenir des vendeurs de matelas
et duvets du marché dAuch à cette époque, et même
du plus célèbre dentre eux, daprès les recherches
historiques qui ont été faites. Ce formidable crieur que fut
en effet René Péda, vendeur de literies sur les marchés
du Gers, avait pour habitude pour vendre ses duvets en plume de canard de
lancer à qui sapprochait un peu près de son étalage:
"Venez Madame, venez Monsieur, approchez, nayez pas peur, venez
tâter un peu ses duvets, ne sont-ils pas chauds, Madame, à votre
avis? Monsieur, que ne donnerait votre femme pour dormir sous ce duvet? Car
savez-vous ce qui fait sa force et sa chaleur, Madame, ce sont les plumes
de canard, oui de canard, Madame, ni jars, ni coton, du canard, Madame
car les plumes de canard sont chaudes, nest ce pas Monsieur "
(Paroles reportées pas Louis Napoléon, dans son ouvrage "Jma
bien plu au pays du foie gras"). (Liteub)
Jarnicoton: prononciation hivernale de Jardicoton. Peut également
être prononcé hors saison, simplement en se pinçant le
nez. En le prononçant précédé du mot Jardicoti,
il permet à tout humain, elfe ou nain de jardin de se déplacer
de jardin en jardin par téléportation. "Jarrrdicotiii Jarrrdicotooon".
De nombreuses personnes ont disparu après avoir malencontreusement
assoçié prononciation usuelle "Jardicoti" et prononciation
hivernale "Jarnicoton". Selon les scientifiques cela provoquerait
un paradoxe temporel été/hiver condamnant les fautifs à
errer à jamais dans les limbes. La formule est désormais plus
connue dans son adaptation télévisuelle "Tournicoti Tournicoton"
(Zebulon dans "Le Manège Enchanté") dont la métaphysique
complexe pose encore problème aux scientifiques. (decembre)
Jarnicoton: n.m. Camisole de force qui tient les jambes attachées
dans le dos. Fut inventée spécialement en 1952 pour le contorsionniste
Alceste Fulibert Jarni (1913 - 1954) qui était allergique aux matières
synthétiques et qui prétendait que des nains le regardaient
quand il se changeait dans sa loge. On se rendit compte, deux ans après
sa mort en hôpital psychiatrique, quil disait vrai. (Vinvin
Fulgurex)
Jarnicoton: n.m. (de jar ou jars, amas de sable et de gravier qui
se forme dans la Loire et qui est balayé par de forts courants, et
nicotine) Méd. Fam. Synonyme de "tumeur pulmonaire"
(désuet).
Historiquement, le terme de "jarnicoton" est attribué à
Théophraste Bondoulet (1859 - 1914, voir aussi " penduloscrotum
"), alors médecin interne à lhôpital universitaire
de Blois qui, en 1886, fut le premier à avancer lhypothèse
dune relation causale entre la pratique récurrente du tabac et
le développement des tumeurs cancéreuses pulmonaires. Pour donner
plus de relief à son audacieuse théorie, ses camarades de promotion
lui suggérèrent dinventer immédiatement un terme
définissant ladite tumeur.
Alors quil se livrait à une observation microscopique sur un
prélèvement du député La Ferrière, ce grand
amateur de pêche en rivière (vice-champion universitaire 1882
de pêche à la gigoulette, 3ème cat.) aurait été
frappé par la similitude daspect entre les tissus alvéolaires
du parlementaire et les particularités topographiques du fleuve voisin.
Avec ce sens de la formule qui le caractérise, il se serait tout à
coup écrié : "Jars nicoton!" devenu "jarnicoton"
dans sa forme écrite.
Plus tard auteur de nombreux traités, dont le fameux "La médecine
est dabord une affaire de mots" - 1903 - Théophraste Bondoulet
demeure surtout le fondateur de la médecine idiosymptomatique, dont
lobjet était de contribuer à démythifier le diagnostic
et den diminuer ainsi leffet somatique. Aujourdhui reconnu
pour sa réelle contribution à la médecine moderne, Bondoulet
fut victime dune interprétation populaire quelque peu superficielle,
selon certains alimentée par un puissant lobby industriel.
Plusieurs scandales relayés par la presse eurent raison de lécole
idiosymptomatique, notamment ceux du "penduloscrotum" (1894) et
du "flatulogive" (1901), qui précédèrent lordonnance
de 1907 interdisant définitivement la mention "médecin
idiosymptomate" sur la plaque des praticiens. Parmi les formules assassines
dont les journalistes accablèrent lécole Bondoulet, on
citera la plus célèbre, "Mon docteur est un idio"
encore couramment usitée à loral, et tirée dun
article de Raymond Ligier paru dans "Tabacs & Officines" de
novembre 1906. (Jean-François Sol-Dourdin)
(5ex aequo) Jarnicoton: n.m. (inusité, médiéval,
du grec "garnikos", preu, et "katios", conseiller). Ce
terme désigne les commis aux maréchaux des quais de France,
qui étaient chargé de surveiller le débarquement de produits
venant par barges des pays du Ponant, en remontant les rivières à
partir de Marseille par le Rhône. Leur rôle consistait à
effectuer le sale boulot des maréchaux des quais afin de collecter
les taxes lors du transport de produits et animaux, laissant aux maréchaux
des quais toute la gloire et la richesse lié à leur charge.
Les jarnicotons étaient haïs par les commerçants et souvent
mal-traités, même par leur hiérarchie. Les jarnicotons
disparurent des quais lorsque les taxes furent perçues directement
aux ports de France, suite à lédit de Bordeaux, en 1536
imposant "Payment des taxs et droit de port a larrivé du
galion en port du royaume de France".
Employé pour la première fois par Sédastien De Granval,
comte de Perstéponne dans "Du lac de Berques au Pic de Piou. Lépopée
magnifique de feu le chevalier De Parssiflore pour la plus grande cause de
la géographie des pays Cantalou en notre beau royaume de Francie, pour
notre Bien-aimé et Glorieux Roi Louis", 1385. " En
suivant la rivière Marst, je sui venu a arrivé au bau bourg
de Smerthes . A lè quai de Smerthes, le gearnikoton tenè
conte des porcs et fouyé la fiente, a pour but de trouvé cy-dans
lédit objé de contre-bande. Le sieur Picot avé lé
main toutte croté a avoir tourné les bouzes et otre merdasse
dans la galasse, a pour conssécensse de taxé le vin de paille
caché sou lé porc. Le gearnikoton pri 18 louis damende
pour le maréchal des quai du roi, 2 louis et 14 sous pour lé
soin de son oeil que la marchand avé frappé avec la bouteille
et le dizième de tax pour le vin, come la coutume du royaume de France
le dit, fésan 20 louis et 6 sous " (Nono le héros)
(5ex aequo) Jarnicoton: n.m. (de "ni jars, ni coton")
Au départ, moquerie des gros propriétaires dans les colonies
dAfrique qui cultivaient du coton. "Cest un jarnicoton",
il ne possède rien. Puis, par extension, tout ce qui était minable
et petit, et finalement, ce petit morceau de métal dépassant
des cavités creusées dans le carton des classeurs, et servant
à ce que les barres de métal attachant les feuilles puissent
ressortir du classeur et se bloquer. (A. Mandin)
Jarnicoton: n.m. (du lat. Publius Jarnius Aquamicus Ovitestus). Fam.
ou pop. Synonyme de tête doeuf. 1. "Vas
donc, eh, jarnicoton!" Alain Juppé, Ma vie, mon oeuvre, Paris,
1995. 2. "Pas encore maître du monde, jétais
moqué par mes camarades qui me traitaient régulièrement
de jarnicoton, dont je ne connaissais pas encore la signification. Je me suis
depuis informé et jai fourni de gros efforts pour ne pas les
décevoir. Aujourdhui, ces fielleux ne rigolent plus." Jean-Marie
Messier, Comment réussir quand on est une tête doeuf, Mont
Olympe, 1998.
Encyclopédie: Publius Jarnius Aquamicus Ovitestus porte le nom, selon
Alexei Latinistivitchdistingtchev (Moscou 1881- Goulag camp XXVIII 1936),
dune des plus anciennes familles patriciennes de Rome : les Ovitestus
dont lorigine remonte à la création de lUrbs. Publius,
fils de Quintus, en est le plus illustre représentant. Né en
37, la même année que le futur empereur Néron, il se lance
dans la politique. Avocat de renom, il défend, dans son désormais
célèbre discours In vinum veritas, lébriété
et lalcoolisme de lélite. Son succès dans cette
affaire, lui vaut par dérision le surnom dHydrophilos (donné
par les élites hellénisées de Rome) et dêtre
remarqué par Néron qui fait de lui son confident et favori (62).
Mais encouragé ou aveuglé par sa gloire récente, Jarnius
se mêle de plus en plus des affaires de son impérial protecteur
nhésitant plus à le conseiller régulièrement
à propos de tout et de rien. Ombrageux, Néron supporte de moins
en moins cette tendance à lomniscience de Publius Jarnius. En
64, cest la rupture publique puisque lempereur autorise la représentation
dune comédie satirique, due à un adversaire politique
de Jarnius, et intitulée Ovitestus aut scienciae infusiae (Tête
doeuf ou la science infuse). Dès lors son nom de famille est
associé à ce trait de caractère. Disgracié, ses
biens sont confisqués. Il est étranglé à Ostie
en 65 alors quil se préparait à rejoindre la Mauritanie
césarienne. La vie de Publius Jarnius Aquamicus Ovitestus est restée
dans lhistoire romaine et la tradition classique comme lexemple
de la prétention de certains membres des élites à se
prétendre détenteurs dune science sans limites. Pour les
spécialistes, jarnicoton viendrait donc dune traduction abusive
dHydrophylos en Aquamicus, traduction encouragée par limportation
de coton dEgypte dans la péninsule italienne à la fin
de lEmpire, et de son association à Jarnius. Emploi abusif :
le jarnicoton hydrophile. (Maximus Leo)
(8e ex aequo) Jarnicoton: (de jars, oie mâle, ni, interjection,
et coton). Ordre de chevalerie fondé en 432 dans la basse-cour de FlyingPiggs,
dans le sud de lAngleterre, par un jars nommé Jacques-Henri de
la Cotonnerie. Contrairement à leurs homologues humains qui lui préfèrent
les fastes de la Haute Cour, les nobles jars vivaient alors en basse-cour.
Parmi les gallinacés, la principale activité annexe, mise à
part le gavage dont ils étaient la cible, consistait à passer
leurs journées à rien foutre. Pour tromper leur ennui, les mâles
se réunissaient parfois en club privés, aussi appelées
confréries, en raison des capacités intellectuelles limitées
de certains de leurs membres. En hommage au Roi Arthur, Jacques-Henri de la
Cotonnerie, visionnaire jars mégalomane de son état, fonda la
confrérie des Chevaliers du Ni. Les buts en étaient fort simples:
il sagissait de hurler "Ni!" à tous les non-jars susceptibles
de sen offusquer. Ils se présentaient dailleurs, le plus
souvent, dune maxime devenue célèbre depuis: «We
are the Jars who say Ni!», devenue, à cause de problèmes
de traduction:«Cest nous les gars de la narine». Beaucoup
moins renommé que lOrdre des Chevaliers Tétonniques, fondé
sur une profonde croyance en le libertinage, ou encore lOrdre du Malt,
dont les membres ne pouvaient ouvrir une session sans sêtre au
préalable bourré la gueule à la Guiness, lordre
jars des Chevaliers du Ni, ou Jarnicoton, du nom de son fondateur, connut
un anonymat consternant, principalement à cause dun affligeant
manque de communicabilité chez les jars. (Christian André)
(8e ex aequo) Jarnicoton: n.m. Arbre de la famille des moraceae,
hybride naturel entre larbre à pain (artocarpus altilis, en anglais:
Breadfruit, en allemand: Brotfruchtbaum) et larbre à saucisse
(justinus bridus, en anglais: Sausagetree, en allemand: Frankfurter Würstchenbaum).
Le jarnicoton (famelicus viaticus, en anglais: Hotdogtree, en allemand: Mahlzeitbaum)
ne se trouve quaux îles Sandwich dans le Pacifique. Ses grandes
fleurs blanches en forme doreille sont fécondées par le
cutip (caerumenus cotontijus) insecte à longue trompe, que lon
ne trouve que dans ces îles. Le célèbre navigateur français
La Pérouse, en sapprochant de la marmite où les autochtones
allaient le faire cuire, répétait: "Jarnicoton! Jarnicoton!",
pour les convaincre de manger autre chose. Malheureusement pour eux, ils crûrent
que cet homme nétait quun vieux ronchon. Ils en furent
un peu malades car, cest bien connu, manger de lexplorateur sans
pain, occasionne souvent des constipations et des flatulences. (Christian
Meyier)
(8e ex aequo) Jarnicoton: adj. Se dit de loeil ou du regard
de quelquun surpris dans une activité alimentaire non avouable.
"Je noublierais jamais son regard jarnicoton, lorsquil comprit
que je lobservais depuis plus de 5 minutes à manger cornichon
sur cornichon." daprès Jen Palomar dans " Les vérités".
(Pvivil)
(8e ex aequo) Jarnicoton: n.m. Linceul en coton réservé
à lépoque des tournois aux gentilhommes défaits
par Jarnac, célèbre maître darmes inventeur du coup
du même nom. Cest lui même qui inventa ce nom, alors quil
déclamait des vers en combattant à ladresse de ses adversaires,
comme en témoigne cet extrait, retranscrit par son premier témoin,
de son duel face au Duc de Grandpré:
"Je le déplore, Monsieur, mais vous naurez quun don,
Une fois bien calé, dans votre dernière couche,
Emballé bien au chaud, dans un Jarnicoton,
Celui de régaler les larves de ces mouches."
(Liteub)
Jarnicoton: interj. composée de 2 mots :DJWARNAÏ dorigine
africaine (swahili de louest) que lon pourrait traduire, les linguistes
ne sont pas tous daccord sur le sujet, par "purée de ".
Et de COTON, du nom de la fibre naturelle et aérée cultivée
dans le sud des des Etat-Unis. Lexpression est née un jour de
juillet 1740, dans un grand champ de coton, alors que le vent soufflait très
fort et faisait voler le coton dans les yeux des esclaves qui travaillaient
en chantant leurs chansons africaines. Lexpression sest transformé,
quelques années après en jarnicoton (Jacques Vidal)
Et la vraie définition:
Jarnicoton: Vx. Juron destiné à remplacer
je renie Dieu.
Juponner
Juponner: v. t. (du latin "jus" (fruit) et du japonais "poney" (grand cheval)).
1. Jeu typiquement masculin qui consiste à faire voler en lair
les jupes des filles (comme dans la chanson de Souchon) 2. Méthode
primitive dinsemination artificielle sur les poney. Le terme juponner
vient dune pratique dinsémination artificielle pratiquée
en Asie du sud-est au XVème siècle. Elle consistait à
extraire le "jus" du Poney puis à le mettre dans la partie sexuelle
dune jument pour obtenir de grands poneys ou de petits chevaux. Cette
pratique sest peu a peu répandue jusquen Europe. La coutume
voulait que ce soit une fille qui extrait le jus du poney, ceci motivant le
poney et étant ainsi plus rapidement fait. Un jeu alors apparut chez
les jeune fermiers vers le début du XVIIIème siècle.
Il consistait à soulever la robe dune fille en train de jusponey
(comme on lécrivait à lépoque) pour indiquer
que la fille intéressait le garcon. Peu à peu, la pratique du
jusponeyage disparut, mais le jeu resta. Il est intéressant de noter
que les mots "jupon" et "jupe" ont la même origine. (Cédric
Sallaberry)
Juponner: v.i. (lat. jupa ad nasum, "avoir la jupe sous le nez". Se conjugue
comme son synonyme lointain "pomponner": cf. ci-dessous ch. 3) 1. Vx.
Se dit dune femme cul-de-jatte qui tient néanmoins à rester
coquette et dans le vent: quand les femmes de ce genre shabillent, elles
ont en effet le choix entre sattacher la ceinture autour du cou "juponner,
avoir la jupe sous le nez" ou "juponnéner (lat. jupa ad mamellas, choisir
une taille plus basse", ou encore se retrouver "juponénnies (lat. jupa
nenni), choisir une taille plus basse encore et perdre leur vêtement
derrière elles". "Tas vu, Marcel, la femme-tronc du 5ème
a juponné, ce matin Tas raison, cest depuis quelle
est sans jambes quelle ne se laisse plus aller!" (Extrait de la pièce
"Marche ou crève" de Guy Bôle) 2. Le terme semploie également
pour les Ecossais, les transsexuels et les transformistes présentant
la même forme de handicap. "Tas vu, Marcel, le travesti du 3ème
a juponné, ce soir Tas raison, cest depuis quil
a la patte folle quil en est devenu une aussi!" (opus cité) 3.
Il convient de préciser que le verbe "pomponner" (v. i. réfléchi,
lat. "pompae ad nasum") est laboutissement de létymologie
susévoquée et sapplique (rarement, il est vrai) aux malheureuses
quon a dû amputer au niveau de la glotte: lorsque - résolument
coquettes - elles décident de se chausser de talons hauts, on les dit
"pomponnées". Doù "se pomponner", être très,
très coquet. (Grégoire Rey)
Juponner: v.i. agir avec mépris, sans craindre de représailles.
Certains pensent que la locution provient du jupon maternel, doù
les sales gosses peuvent haranguer leurs camarades sans risquer de représailles.
Dautres ramènent son origine à un premier ministre français
de la fin du vingtième siècle, célèbre pour son
manque flagrant de commisération pour ses contemporains dans son style
de gouvernement. (Stéphane Gallay)
Juponner: n. m. Mot dorigine anglaise, prononcer [Yuponere], signifiant
"tu as perdu ton ponpon". Terme utilisé, au départ, exclusivement
par les Ecossais lorsquils voulaient discrètement signifier à
un malheureux congénère que son kilt laissait paraître
ses parties. Avec le temps, cette expression, beaucoup utilisée dans
les pays du sud de lEurope, signifie simplement laction de gratter
une zone bien précise du corps masculin (Florence Vuagniaux)
(5e ex aequo) Juponner: n.f Maxime utilisée par le mouvement
extrêmiste et ultra féministe (M.E.U.F.) et signifiant que les
hommes ny ont vu que du feu (occupés quils étaient
à regarder sous la jupe des femmes?). Vise à remplacer lexpression
"au nez et à la barbe de " jugée trop masculine (quoiquil
existe des femmes à barbe célèbres et dautres
qui fument le cigare, mais cest une autre histoire) par "à la
jupe et au nez de " qui, par contraction et le sens caché que
ses utilisatrices on voulu lui donner, serait devenu "à la juponner
(jupe au nez) de " (Gérard Contério)
(5e ex aequo) Juponner: n.m. ancien modèle daéroglisseur.
De lingénieur allemand Karl-Gustav Juponner, inventeur desdits
modèles vers 1938. Ceux-ci navaient que de petites jupes que
les Allemands, fripons comme on les connaît, avait surnommées
"jupons". Peu manoeuvrables, ils furent abandonnés avant quHitler
nait pu avoir lidée den faire des bombardiers. Plus
tard, on améliora le système en le dotant de plus grandes jupes,
qui prirent, de fait, leur nom original. (Stéphane Gallay)
(7e ex aequo) Juponner: v.t. Action dune mère qui
surprotège son enfant en lattirant dans ses jupes - vêtement
qui, il y a peu, était formé de plusieurs jupons juxtaposés
- ce qui, plus tard, fait deux des adultes inadaptatés. On dit
couramment de ceux qui sont encore sous la coupe de leur mère ou, par
extension, qui vivent toujours chez leurs parents "Encore un qui a été
trop juponné". (Gérard Contério)
(7e ex aequo) Juponner: n.m. & f. (Mot dorigine norvégienne;
de "jupin", juif; se prononce youponneur) Mot datant du début de la
Deuxième guerre mondiale. Qualifiait de manière péjorative
les immigrants juifs allemands et polonais qui fuyaient le nazisme (sale bête!).
Toutefois, ce mot fut par la suite uitlisé dans toute la Scandinavie.
Si son utilisation fut dabord associé à tous les juifs,
elle sétendit peu à peu à tous les immigrants étrangers.
En français, ce terme définit toujours les immigrants juifs
fuyant un système politique opposé à leur intégrité,
même si la période historique qui a vu naître ce mot nest
pas associée à son utilisation, le côté péjoratif
du terme ayant disparu. Ce terme fut même retrouvé récemment
dans certains dossiers classés "confidentiel défense" lors du
scandale du programme secret deugénisme en Finlande. (Thierry
Charrot)
Juponner: v.i. Chez les enfants, action daller se cacher dans les
jupes de mamaaaaan ouiiiiiin! Chez les adultes, faire des petites pâtisseries
avec du beurre et de la farine. (Antoine Boegli)
Et la vraie définition:
Juponner: v. tr. 1. Habiller dun jupon.
Pronominal. "Se juponner précipitamment." (Courteline) 2.Cout. Soutenir (une robe, une jupe) par un ample jupon. Juponner
une robe dété.3. Habiller une table
(souvent ronde) dun tapis allant jusquau sol.