Mâchicoulis: n.m. 1. Outil à mâchoires
multiples utilisé dans lAveyronnais pour le démontage
des Mc Donalds. "On descend à Millau, dis à
José de prendre le mâchicoulis". 2.
de mâcher et coulis. Purée de fruits liquide avec
morceaux (litt. coulis quon peut mâcher). "Tandis
quil parlait, le délicieux mâchicoulis de
framboise de tante Alice se répandait sur sa cravate
de chez Dior" (F. Sagan). 3. de - ma (pron.) - chie
(v. chier) - coulis (v. couler). Fam. Diarrhée.
Avoir le mâchicoulis. "Il a fallu quon sarrête
car le petit avait le mâchicoulis" (F. Peynac). (Christian
Grégoir)
Mâchicoulis: n.m. [machïcaouleï] Jeu provençal
de la fin du 19ème siècle, dans le pays cathare,
opposant deux joueurs (quatre au maximum) dotés chacun
dune feuille de papier quadrillé (ou à même
le sol sur une place en terre battue lorsque les circonstances
limposaient) et de cailloux en guise de pièces
de jeux . A linstar de notre bataille navale, les joueurs
du Mâchicoulis disposaient les cailloux en guise de bateaux
sur leur feuille et tentaient de couler les fiers galions en
énonçant les cases de la matrice de leur feuille
(ex: C1 ou encore D6 ), en sécriant à
tour de rôle "Mâche y coulis?", qui se traduit en
français moderne par: "Il marche ou il coulis?". Cette
expression provençale traduisant notre "touché-coulé",
a perduré comme étant le reflet, selon le sociologue
italien Pepito Spagouzetti, comme étant une phrase clef
de léchange verbal traditionnel du sud de la France,
puisquelle sert encore aujourdhui à désigner
ladulte immature, de surcroît joueur et flâneur,
resté au stade du "Mâche y coulis" primaire, jeu
intemporel et fugace admis de tous. Ainsi voyait-on dans chaque
village son Mâchicoulis (une sorte didiot du village
à la solde de son curé, un sonneur de cloche,
un puisatier célibataire, toujours prêt à
rendre service aux villageois de par son innocence). (Céline)
Mâchicoulis: n.m. Cette insulte issue du jargon des
batailles a pour origine lexpression française
"manche à couilles" et désigne un écuyer
incapable de servir convenablement son chevalier. On trouve
trace de sa graphie actuelle dans "La Geste des Alpages" de
Fra Umberto, un moine copiste italien (Bologne 1238 - Palavlas
les Flots 1298), qui chroniqua la guerre qui opposa le Duché
de Savoy avec celui de Turin pour le contrôle des prés
à vaches alpins. Larmée savoyarde insultait
ainsi larmée turinoise, qui en retour déforma
lexpression pour ladapter à la prononciation
italienne, ce qui donna la forme actuelle de "mâchicoulis".
(Cédric Ferrand)
Mâchicoulis: n.f. (prononcer: makikoulis) Ce mot, dont
lorigine remonte au Moyen Âge, désigne une
gâterie effectuée à une dame lorsque lon
navait pas la clé de sa ceinture de chasteté.
Aucune image nest parvenue jusquà nous (au
grand regret de certains barbus - les pires ). (Dominique
Prévot)
Mâchicoulis: n.m.pl (un mâchicoulo, des mâchicoulis)
Du français "mâcher" et de langlais "cool".
A lorigine, nom donné par les colonialistes aux
familles dun quartier de Port-au-Prince qui invitaient
leurs enfants à manger lentement ("Tu mâchis cooly,
sacré foutu gamin!"). Par extension, se dit désormais
de toute personne ou animal qui mâche mollement (la vache
et le raymondbarre sont des mâchicoulis). (Eric Jonval)
Mâchicoulis: n.m. passage étroit entre deux
murs (créneau vertical), au sein de toutes les entreprises
depuis les 35 heures (réduction du temps de travail),
permettant pendant les pauses de batifoler avec une femme plutôt
ronde et surtout de "moyen âge". (Erick Fougère)
(7e ex aequo) Mâchicoulis: n.m. Plat dorigine
espagnole, le mâchicoulis est une salade (mâche)
assaisonnée avec un coulis de framboise. A lorigine
appelé "mâche y coulis framboisia", ce plat en
traversant les frontières a été dabord
nommé mâchicoulisframboise, avant de voir son nom
raccourci à sa forme actuelle. (Philippe Calvet)
(7e ex aequo) Mâchicoulis: n.m. sauce dorigine
picarde à base de tomate. Le mâchicoulis sobtient
en mâchant des tomates mures et en faisant couler le jus
sur le plat assaisoné. Le mâchicoulis serait à
lorine du ketchup et de lutilisation de la serviette
à table, car il était connu pour son fort pouvoir
tachant. (Antoine Tresgots)
(9e ex aequo) Mâchicoulis: n.m. (de lancien
français mâcher, écraser, et coulis,action
de couler).Toute opération menée par un mégalomane,
visant à détruire ses adversaires, au moyen de
certains dons de machination, afin de garder la puissance et
le pouvoir et laisser ainsi ses rivaux à sa merci. Exemple:
la victoire de ce parti anti-démocratique aux élections
sent le mâchicoulis. (Baghdadi Mohammed)
(9e ex aequo) Mâchicoulis: n.m. (de coulis et
mâcher) pâte verte, phosphorescente et gluante,
créée par le célèbre professeur
Genfer von Toutuntasdetrucsimprononçables en 1981. Appliquée
sur la dentition du sujet, elle active par un savant procédé
chimique les muscles maxillaires. Les muscles du sujet excités,
ce dernier pourra mâcher sans effort de volonté
de sa part pendant une période allant de 10 à
15 heures, selon les sujets. Il est à noter lexcellent
taux de réussite: plus de 15% des sujets survivent et
plus de 5% ne souffrent daucune lésions irréversibles!
Pour les autres lésions, elles disparaissent généralement
avant que lon établisse les statistiques. (Sébastien
Thüler)
(9e ex aequo) Mâchicoulis: n.m.inv. Sécrit
toujours dans son pluriel. En 1235, le pape Urbain, en visitant
labbaye appartenant aux Jésuites, sécria
ainsi: "Ô, quelles jolies statues que cela, en quoi furent-elles
fabriquées?" - (traduction adaptée). En effet,
ces jolies statues (aujourdhui, les pigeons les jalousent)
utilisaient comme matière première le mâchicoulis,
une espèce de fiente doiseaux, dont lAlsace
se veut lhabitat, mastiquées longtemps par les
ascètes de lendroit mentionné, afin de de
tomber sur quelques graines non encore digérée.
Le liquide dégoulinait sur leur mince bajoue, comme du
coulis, et durcissait sur leur menton ou aux alentours du cou.
Les ascètes apportaient ces machicoulis au moine, en
disant que cette chose était sainte. Les moines en firent
ces statues qui ont quelque peu laspect du papier mâché.
Il est déconseillé de baiser ces statues qui sont
parfois vénérées comme des reliques. (Dominic
Francoeur)
Et la vraie définition:
Mâchicoulis: n.m. Construction en saillie
au sommet des murailles ou des tours dune fortification,
percée douvertures à sa partie inférieure
pour observer lennemi ou laisser tomber sur lui des projectiles
et des matières incendiaires. Les ouvertures elles-mêmes.
Marie-salope
Marie-salope : nf. Ce mot ancien dont lorigine
est mal connue désigne un vêtement dhomme
constitué dun pantalon remontant tenu par des bretelles.
Son nom surprenant viendrait du fait que certaines femmes commencèrent
à porter ce vêtement en cachette dans le but de
séduire des hommes charmés de voir le sexe opposé
dans cette tenue masculine et laissant découverte la
poitrine de ces dames. La légende populaire veut quune
jeune fille du nom de Marie senfuit de chez elle (où
tout contact avec le sexe opposé était impensable)
en emportant le vêtement de son frère ainé.
La voyant senfuir ainsi vêtue son père qui
ne la vit que de loin sécria: MARIE !! POUFIASSE
!!, MARIE !! SALOPE !! Seul le deuxième de ces
vocatifs resta et donna son nom à cet ancêtre de
la salopette. Notons que les salopettes fabriquées depuis
sont pour la plupart plus remontantes que des marie-salopes
justement pour éviter un dévoiement trop osé
de ce vêtement par des salopes. (Pierre
Schweitzer)
(2e ex aequo)Marie-salope : Maladie psychologique
masculine relativement rare qui se caractérise par une
tendance névrotique à épouser des femmes
particulièrement désagréables, voir aux
moeurs douteuses.
Une fois la proie épousée, le Marie-salope divorce
aussitôt à la recherche dun nouveau dévolu.
Au cours de sa vie, un bon Marie-salope peut arriver une bonne
trentaine de fois à ces fins.
A la fin des années 2000, la Hongrie fut frappée
par la plus grosse épidémie de Marie-salope jamais
enregistrée. Le pays ne sen est toujours pas remis.
(Michael)
(2e ex aequo)Marie-salope : (nom féminin)
: dragueur suisse.
A lorigine (350 avant notre ère), la sarisse à
lope était une expression argotique qui, au sein des
troupes macédoniennes désignait un organe viril
détourné de sa fonction primitive. Les connaisseurs
savent que la sarisse, long dard au manche de cornouiller mâle
coiffé dune pointe à douille, autorisait
un déploiement des phalanges en profondeur. Cet instrument
connu un vif succès dans toute la Grèce antique
et lexpression ne tarda pas à déborder le
cadre purement militaire, entraînant des dérives
sémantiques que les marins grecs exportèrent jusquà
Brest. Le 31 août 1968, le correspondant dOuest-France
après avoir dicté par téléphone
linterview dun matelot (« Trop dragué,
ma risse à lope est en berne ») eut la surprise
de voir son journal titrer : MARIE SALOPE DRAGUE A BERNE.
(Nagazaki)
Marie-salope : nf. A lépoque de la marine
à voile, petit bateau sans aucune défense, peu
rapide et facilement abordable. Les corsaires et les pirates
navaient aucune difficulté pour aborder une Marie-salope
mais hélas le butin quils y trouvaient était
fort maigre car les denrées quelle transportait
nétaient que de faible valeur. Ces bateaux étaient
en outre dirigés par des capitaines en fin de carrière.
Les armateurs limitaient ainsi les risques de perte au minimum
: marchandise insignifiante et personnel hors dusage.
(Christian Laucou)
Marie-salope : Se dit dune cruche quon
utilise pour transporter de leau bénite. (Any
Ginksr)
Marie-salope : fam. (n.m ou n.f) Se dit dune
personne travaillant dans des agences matrimoniales et/ou pour
des sites de rencontres, on en croise également dans
tout milieu dit de culture échangiste. Cette personne
est chargée de faire rencontrer aux femmes des hommes
pour générer des liens entre eux. Elle fait se
lier les gens entre eux par le biais de rencontres (aussi appelées
rencarts dans le jargon), speed-datings et autres échanges
fructueux visant à établir une collaboration intime
entre les femmes demandeuses et des hommes volontaires. Le but
avoué de ces femmes qui demandent le service étant
de trouver lamour et de se marier. (Yon
Stroumpf)
(7e ex aequo)Marie-salope : n.f. 1. Sorte de cucurbitacée vivant en eaux troubles
entre la Patagonie et le Mont St Michel. La Marie-salope est
dotée dune résistance à toutes épreuves
mais aussi dun caractère réputé explosif.
Constituée dun tube de diamètre et de longueur
variables, la Marie-salope peut changer de forme et de couleurs
pour vous (dé)plaire. Lune de ses principales caractéristiques
réside dans sa capacité, lorsquelle est
irritée, à être également très
irritante. Certains témoins prétendent avoir observé
des Marie-salopes se constituant en bancs, particulièrement
dans les forêts dalgues. 2. Sorte de zozote (salopette) munie dune ouverture
à lentrejambes pour faciliter les divers échanges
avec le monde extérieur.
Au figuré : désigne tout individu plutôt
accueillant mais bourru errant quelque part entre la Patagonie
et le Mont St Michel, sans que lon sache sil faut
considérer cet espace dest en ouest ou douest
en est. (Daniel Debray)
(7e ex aequo)Marie-salope : Boisson alcoolisée
originaire des contrées rurales du sud de la France.
Fabriquée principalement à base de différentes
opiacées présentes dans des proportions parfois
fort variées, sa composition exacte reste cependant un
mystère. Relativement peu répandue, en raison
de la difficulté du processus de distillation mis en
oeuvre, elle reste très attractive pour le touriste de
passage.
Son nom, pourtant évocateur des lendemains difficiles,
ne décourage pas les plus audacieux de prouver leur force
lors de véritables duels appelés les joutes
à la Marie-Salope. On associe souvent ce mot à
lhospitalité rurale, notamment à travers
certaines expressions caractéristiques telles que : Oh,
homme ! Tu viendrais bin mesurer ta force à la Marie-Salope,
dis ?. (V. One)
(9e ex aequo)Marie-salope : Une femmes
mariée qui trompe son mari. (Ludivine)
(9e ex aequo)Marie-salope :
(nf) pl. marie-salopes
Jeune femme indécise devant le dilemme de vivre soit
selon le modèle de la vierge Marie ou selon son désir
de vivre pleinement ses fantasmes. On emploie aussi marie-salopettes
à celles encore dans ladolescence. (Iro
Cyr)
Et la vraie définition:
Marie-salope: n.f. Mar. Chaland destiné
à recevoir les vases draguées dans les ports et
dans les rivières. Par extension, bateau-benne pour le
ramassage des ordures ou barge à fond plat servant à
lecopage de déchets flottants. Plur. maries-salopes.
Momordique
Momordique: adj. se dit dune action délictueuse
dont labsurdité du but na dégale
que la bêtise des circonstances. "Quand je pense quils
ont triché à Interville Cest vraiment
momordique!" (Valentin Leroy)
Momordique: adj. Contraction de "modique" et "ordinaire",
qualifie - sans doute par opposition - un objet de goût,
mais simple, pour ne pas dire simplissime, en général
un vêtement. "[ ], à la réception de
lambassadeur, elle portait un petit ensemble absolument
momordique dans lequel elle resplendissait. On ne voyait quelle!"
Comtesse Prix-Etula - Mémoires. (Philippe Calvet)
(3e ex aequo) Momordique: 1. n.m. Guerrier
viking parti en expédition et revenu à létat
de glaçon. "Leif était un grand momordique". 2.
Premier mot prononcé par un viking congelé et
ramené à la vie. "Les momordiques sont généralement
incompréhensibles". 3.Arg. Pris dans une
tempête de neige "Cette ascension est momordique". (Boris
Leu)
(3e ex aequo) Momordique: adj. Zool. se dit
dun animal qui se mord la queue jusquà la
mort. Serpent, singe momordique. Ce mot est très peu
employé de nos jours, car la plupart des espèces
pratiquant la momordication sont éteintes, certaines
dentre elles préférant la momordication
à la reproduction, ou même - aberration déjà
signalée par Gotlib dans son "Traité de la Zoologie
instrumentale" - confondant ces deux fonctions (dire quils
prenaient leur pied avec leur queue est une facilité
à laquelle nous ne nous abaisserons pas dans un ouvrage
de cette qualité). (Joana Bize)
(5e ex aequo) Momordique: n.f (du latin mordicus:
de manière obstinée) Med. Etat caractériel
constaté chez les bègues voulant à tout
prix faire prévaloir leur point de vue. Par extension:
mamaladie nerveuse des personnes oralement concontrariées
qui ne parviennent pas impoposer leurs idées du fait
de leur handidicacap, ce qui provoque chez eux un énervement
(bien comcompréhensible!) accroissant ce handicap. Aussi
connue sous le nom de "cercle vivicieux" (Turfbn Markulf de
Slavhdjosk). (Recoing)
(5e ex aequo) Momordique: adj. Med. Stade intermédiaire
entre mort et tout à fait mort. "Votre parent est momordique,
il y a encore un espoir". (Boris Leu)
(5e ex aequo) Momordique: n.m. Sauvage avec un casque
à cornes et aux beuglements effrayants, armé le
plus souvent dune hache ou dune épée
deux fois plus grande que lui, dont le comportement, peu enclin
à la diplomatie, pourrait être destructeur, surtout
sils sont plusieurs.
Cest une gravure sur une flèche en frêne,
qui donna une piste quant à la définition de ce
mot. Après plusieurs recherches, il semblerait que ce
mot fut utilisé pour prévenir des invasions des
vikings. Directement gravé sur une flèche, cétait
un moyen de communication rapide, quoi que peu fiable. Lon
pense quil aurait pu être écrit sur du parchemin
puis attaché sur une patte de pigeon, mais aucune trace
na encore corroboré les recherches de léminent
Professeur Samuel Spountz, grand scientifique de notre époque,
qui décrit ce mot comme suit:
"Ethymologiquement, la définition exacte est encore des
plus floues, mais selon une récente découverte,
il ressortirait que ce mot serait en fait une contraction de
deux autres mots. Le premier "momor", viendrait directement
des vikings, qui lorsquils voyaient les pauvres villageois
avant un massacre, auraient interprété le mot
"mort", souvent répété plusieurs fois,
soit "mort-mort", comme étant une provocation et/ou une
puissante malédiction lancée sur eux. Du reste,
en slave ancien, "momor" est une grave insulte qui veut dire
couard, voire pleutre. Le second, "dique", était en général
la dernière syllabe compréhensible des mourants,
avant un ultime râle qui envoyait lâme de
ces ouailles dans de vertes et paisibles prairies.
La contraction "momordique" peut être décrite comme
étant un signal dalarme indiquant la présence
de vikings sur les plages des envahis. (Eric Malherbe)
Momordique: 1. n.f. terme médical utilisé en
psychiatrie pour désigner lobsession dun
mot. Du français " mo " ; contraction de mots et " mordique
" du latin mordicus, fermement, (de lexpression " soutenir
mordicus ", sans en démordre). La momordique se caractérise
par lapparition dans toutes les phrases dun même
mot, même sil na aucun rapport avec le contexte.
Dans certains cas, la momordique peut provoquer des situations
de frustrations intenses pouvant conduire à la dépression,
lorsque le malade atteint essaie par tous les moyens de justifier
la présence de ce mot dans sa conversation en orientant
cette dernière de telle sorte que le mot obsessionnel
soit toujours prononcé en contexte.
Une étude menée par le professeur Guerard von
Hipsichtunserheit (in "Momordique, logorrhée et autres
maladies du langage ") montre que dans 94.5% des cas le mot
incriminé compte plus trois syllabe, et même que
dans 42.6% de cas il comporte plus de 5 syllabes. Dans la même
étude, il démontre que sur une population de un
sénat ou un parlement, 35.7% des personnes souffrent
de momordique et que 42.9% des personnes non atteintes peuvent
développer ce syndrome dans les trois ans à venir.
2. adj. Désigne une expression ou un mot définissant
parfaitement à une situation, une description, sans quil
soit possible de trouver mieux. Expression, terme momordique
qui simpose indubitablement pour décrire un état.
(Nicolas Marjanovic)
(9e ex aequo) Momordique: du verbe transitif momordiquer.
Action de mordre rapidement dans le but de transmettre une maladie
contagieuse, le plus souvent mortelle. "Atteint de la rage,
désespéré, il momordiqua tous ses compagnons"
- "Le gang des momordiqueurs de Ouagadougou est le plus dangereux
mais aussi le plus éphémère". (Boris
Leu)
(9e ex aequo) Momordique: adj. du vieux français
"morde!" (exclamation de dégoût devant tant de
haine). Adjectif utilisé pour exprimer une certaine lassitude:
"Ah, quelle journée momordique!" (Joana Bize)
(9e ex aequo) Momordique: adj. etym. de mo =parole,
mo = parole, rdi = rien, que = appendice du mâle. Se dit
dune personne de sexe masculin qui se vante beaucoup mais
nagit pas. Ce mot est particulièrement bien illustré
par la chanson egyptienne: "Paroles, paroles, paroles ."
(Joana Bize)
Momordique: n.f. néologisme apparu dans les années
90. De " mo ", contraction de mots, " mord", de mordant, incisif,
" ique " suffixe indiquant une science ou une technique (comme
dans génétique, domotique, aéronautique,
etc.). Science du langage qui étudie loptimisation
de lutilisation du vocabulaire dans le but davoir
un impact maximum sur un auditoire. Extrêmement bien développée
dans les milieux où la politique est omniprésente.
Le philologue Hubert des Eaux de St-Justin classe la momordique
comme une sous-espèce de démagogie, et placerait
lapparition de la momordique conjointement à celle
de la xylologie (du grec " xylos ", le bois, et " logos " langue).
Si son hypothèse est exacte, la momordique serait beaucoup
plus ancienne quon ne le croit communément. (Nicolas
Marjanovic)
(13e ex aequo) Momord: n.m. (de Momo, nom propre,
patron de PMU) Terme géo-sociologique désignant
les régions du bassin méditerranéen où
la pratique de la pétanque est (forcément) plus
courant que la chasse à lorignal. "Au momord, cétait
les gros con" (chanson)
Momordique: adj. "lit momordique" qui vient du momord, "ce type,
un vrai momordique", dont les particularités et habitudes
sociales sont voisines (dans tous les sens du terme) de la bouteille
de pastagua et de grosses boules de métal. "Ce temps
est vraiment momordique" soit humide chaud et lourd. (Antoine
Boegli)
(13e ex aequo) Momordique: n.m. en anglais moderne
serait une pratique sexuelle sévissant surtout dans des
milieux dévergondés. La traduction directe donnerait
"mo-mord-queue" voire "mo-mord-bite". Il est difficile de savoir
à quelle phase de lacte damour ce mot se
prononce, mais lon pense quil est surtout crié
dans les sphères SM, quoi queue (Eric Malherbe)
Et la vraie définition:
Momordique: n.f. Bot. Plante grimpante
(Cucurbitacées) appelée "concombre sauvage",
cultivée pour ses fruits ornementaux (pommes de merveille).
Myrmécophile
Myrmécophile: n.m et adj. Qui trouve un grand plaisir à la
lecture des poèmes de lécrivain Myrmec. Dorigine
hongroise, Kyrco Myrmec (1870-1940), poète et grand voyageur, avait
pour particularité de graver ses poèmes sur lécorce
de la cime des arbres (particulièrement des grands chênes) dans
certaines des forêts quil traversait lors de ses périples.
Souvent hagards, le regard vide, une échelle sur lépaule,
les myrmécophiles (ils sont à peine une centaine) errent de
forêts en forêts à la recherche des écrits de Myrmec.
A ce jour, seul un poème du maître a été découvert
dans une forêt du Sud de lItalie. Un court écrit en hongrois
ainsi libellé: "Meseck zöva debreczen regygaza", ce qui traduit
en français signifie: "Merde à celui qui le lira". (Eric
Jonval)
Myrmécophile: adj. (début du XVIe s., du grec myrmecos, fumier)
1. Qualité des végétaux qui se développent
en milieu nauséabond. "Ma poulette allons voir si le myrmécophile
/ Attire encore les nuées de bêtes drosophiles / Sous ses
fleurs empestant les urines et la crotte, / Je pourrais supporter ton vieux
parfum détable / Que tes autre amants trouvent insupportable
/ Car ils ignorent tout du montant de ta dot." Ronsard, Odes à
Porcinette, II, XV. Du Bellay apprécia largument, mais trouva
les vers trop longs. Il aurait dit à Ronsard: "Avec autant
de pieds, tu en auras toujours un qui marchera dedans, il vaudrait mieux lui
couper les ergots, à ton poème". Plus tard, Ronsard apprit
à écrire en déca- et même en octosyllabes, mais
les thèmes de ses odes perdirent leur fraîcheur juvénile,
ce que lon peut légitimement déplorer. 2.
Par extension, tout ce qui aime le fumier: la culture des arbres fruitiers,
ma petite cousine Anne-Sophie, et particulièrement le coq, dont on
sait quil ne chante jamais aussi bien que lorsquil a les pieds
dedans. "Tournoi des Cinq Nations: Le myrmécophile gaulois impérial
devant les robustes avants anglais." LEquipe, 23 mars 1974 (Valentina
Uski)
Myrmécophile: adj. Atteint de myrmécophilie, affection grave
qui entraîne des troubles de la conscience chez le patient de sexe masculin.
Il est pris de crises de folies durant lesquelles il est capable de laver
100 kg de linge (à la main) en 1 heure. Ce syndrome est transmissible
par le virus ophilia qui se propage dans la lessive. (Nico et Laurent)
(ex aequo) Myrmécophile: n.m. et adj. (1987) Issu dune
déformation de certains vocables utilisés par les indigènes
des plaines du Kamchatka. En effet, pour survivre, ces robustes paysans travaillent
inlassablement la terre, privilégiant la culture du haricot à
écosser, ou "cosse", rare légumineuse papilionacée à
survivre en ces régions arides et glaciales. Lorsque la qualité
de la récolte est particulièrement mauvaise, lon dit que
les haricots "filent". Par ailleurs, ces vaillants et rustiques cultivateurs
ne craignent quune chose au monde, une menace dordre cosmique,
cest que la station Mir leur tombe sur la tête. Aussi, linterjection
commune quils emploient pour désigner la stupéfaction
nest-elle pas "Ciel!" mais "Mir!". Ainsi, quand lun de ces
honnêtes paysans constate la pauvreté de la récolte, il
sécrie en général: "Mir! Mes cosses filent ".
Les hasards de la déformation phonétique ont occidentalisé
lexpression en myrmécophile. Par extension, et de manière
plus générale, se dit dun agriculteur fataliste et/ou
avare. (Christian André)
(ex aequo) Myrmécophile: adj. et n.m. - du gr. murmêx,
murmêkos "fourmi" et -phile. Littéralement "enculeur de fourmi".
Terme créé vers 1908, sous la IIIème République,
désignant une variété de fonctionnaires particulièrement
pinailleurs actifs dans ladministration républicaine par opposition
à une autre variété moins virulente mais déjà
fort répandue à lépoque, les muscophiles ou enculeurs
de mouches (voir ce mot dans une prochaine édition de lEncylopédie
Démocratique). La rumeur publique attribue aux comptables une propension
à la myrmécophilie. On dit que le myrmécophile est à
lAdministration des Douanes ce que le muscophile est à lAcadémie
française. Contrairement à la pédophilie, ni la myrmécophilie,
ni la muscophilie ne sont réprimées par la loi. Les associations
de victimes et leurs ayants droit ont déposé sans succès
plusieurs projets de loi visant à obtenir la castration des abuseurs.
La plupart de ces projets ont avortés lorsquil a été
mis en évidence quil existait aussi des femmes myrmécophiles
(et non des moindres). Les myrmécophiles et les muscophiles se sont
associés en une fédération interprofessionnelle européenne
connue sous le sigle Q4me (prononcer culfourmi ou à langlaise,
cul-for-me), qui fait allusion à leur revendications quant à
la liberté davoir des rapports sexuels avec des insectes adultes
et consentants et à leur devoir de couper les cheveux en quatre. Suite
à une confusion habilement entretenue par les promoteurs de Q4me, de
nombreux libertaires de tout poil, pensant quil sagissait dun
simple mouvement de libération sexuelle, ont appuyé involontairement
les campagnes médiatiques de Q4me au point den faire à
laube du XXIème siècle le plus puissant lobby technocrate
de lUE. (Christian Grégoir)
(ex aequo) Myrmécophile: adj. Néologisme qualifiant
toute personne collectionnant les morceaux de la station spatiale russe Myr.
Ce mot a été inventé par le premier myrmécophile,
un créateur de mode pérsuadé que la station sécraserait
le 31 décembre 1999 à minuit et qui avait décidé
de récolter le maximum de débris. Cet adjectif revient aujourdhui
à la mode et le nombe de myrmécophiles va grandissant plus on
se rapproche de la destruction de la station. Dans 50 ans, ces myrmécophiles
se transformeront en Isscophile. (Babouni Suprême)
Myrmécophile: 1. adj. Zool. Qualifie plusieurs
familles de mammifères édentés et paresseux vivant dans
les forêts et savanes dAmérique centrale et qui aiment
à se gaver de fourmis quils recueillent des fentes sur les vieux
troncs avec leur langue cunéiforme (ou cunéilangue). 2.
n.m. et adj. Psychol. Lun des sept grands déviants sexuels
recensés par les aliénistes modernes, avec le nécrophile,
le scatophile, le pédophile, le termitophile, lhaltérophile
et le germanophile. Le myrmécophile éprouve une forte jouissance
en faisant promener sur son bas-ventre plusieurs sortes dinsectes, ce
qui lui procure un fourmillement agréable suivi dun tressaillement
spasmodique. (Joe Barr)
Myrmécophile: adj. et n.m. Atteint du syndrome de myrmécophilie,
affection grave observée très récemment par les chercheurs
et médecins russes chargés de surveiller les résidants
de la station Mir (qui sécrit avec un y en russe). Il se déclare
après un isolement prolongé entre personnes de sexe masculin
et se caractérise par un état de surexcitation permanent et
par un fâcheuse tendance à confondre homme et femme. Expression
familière: "être myrmécophile comme un phoque." (Nico
et Laurent)
Myrmécophile: n.f. Du grec myrmekos (fourmi) et philos (phile), phile
de fourmis. Synonyme érudit de phile indienne. "Les académiciens
déphilent en myrmécophile". (Joe Barr)
Myrmécophile: n.m. (bitrucisme de troisième degré).
Ce nom a pour origine une expression malheureusement fort usitée au
XVI eme siècle par les paysans et ouvriers ayant subi un "nouement
de laiguillette", sort jeté par les sorciers, ayant pour effet
de faire perdre toute virilité à lensorcelé. Ces
victimes, réunis dans leur malheur au sein de la confrérie des
"myrmécophiles" pratiquaient le rite de la "regardance" ou chaque ensorcelé
exposait de concert autour dune table ronde ses parties génitales
en prononcant ladage prôné par Nostradamus: " Mire les
coco, fille" transformé par la suite en la célèbre expression
"Mate un peu mes noix , Ginette", refusé par les puristes qui contractèrent
lexpression originelle de "mirmescofilleco", qui devint "myrmécophile".
(Diametrepsou)
Myrmécophile: n.m. et adj. de MYRie (ou Pays des Myriens); de MECOnie
(ou Pays des Méconistes); et de PHILE (pote héllène)
Désigne les personnes aimant la civilisation myrméconiste, dont
lessor est dû au roi légendaire des myriens Pangnâ
1er (IIIème siècle avant Jules César), qui décida
que la religion méconiste fondée par Gnaulû le Sot, Premier
Prévaricateur de la principauté méconiste, serait le
ciment social entre leurs deux pays. Lunion des deux pays fut caractérisée
par une période de grande création intellectuelle et artistique,
dont les poteries groassiennes et les sculptures glandulaires sont les plus
beaux vestiges. On pense que la civilisation myrméconiste sest
exprimée à lendroit quoccupe aujourdhui la
ville de Myrmek, à la frontière syldavo-bordure. (Benoît
Legendre)
Et la vraie définition:
Myrmécophile: adj. et n. Biol. Qui vit avec les
fourmis, en association avec elles.