Nosocomial: n.m. De l’argot espagnol du 17ème siècle
no qui signifie non, soco qui veut dire je suce et mial
qui signifie miel (nosocomial = je ne suce pas de miel). Petit mammifère
proche du lièvre dont il est fait état dans le "Petit traité
de biologie indigène" du frère Jehan (Saint Jean de Maurienne
1678 - La Compote en Bauge 1754), un moine de l’ordre des bénédictins
qui était parti visiter la Nouvelle Amérique afin de christianiser
"les masses barbares et impies de ce continent oublié de Dieu" selon
ses propres mots. Alors que le frère Jehan se promenait dans la forêt
amazonienne, accompagné d’un guide indigène, tout en savourant
de fabuleuses sucreries au miel qui lui avaient été offertes
le jour même par des villageois, il croisa un animal dont il ne connaissait
pas le nom. Tendant la main qui tenait les bonbons au miel en direction de
la bête, il demanda à son guide le nom de la créature.
Le guide, se méprenant sur les intentions du moine et croyant que le
frère lui offrait une sucrerie, lui répondit dans un espagnol
hésitant "No soco mial", ce que l’on peut traduire en français
actuel par "non merci, homme blanc venu d’un royaume par delà
les mers sacrées, mais ma mère m’a toujours dit de refuser
les cadeaux des étrangers. En plus, le miel ça colle aux dents
et ça provoque des caries dentaires". Le frère Jehan, heureux
de sa trouvaille, décrivit l’animal dans son livre et le nomma
"nosocomial". (Kédrik)
Nosocomial: adj. Système arithmétique de mesure imaginé,
un soir de beuverie, par l’acteur français Gérard Depardieu
pour remplacer le système décimal en vigueur. Selon les vagues
informations recueillies au lendemain de cette soirée avinée,
le système nosocomial avait pour but de proposer comme unité
principale de mesure la longueur du nez du comédien en lieu et place
du mètre étalon, et de développer ensuite les bases d’un
nouveau concept métrique. La proposition saugrenue de l’un des
convives d’imposer, en exhibant son sexe, le pénisocomial comme
nouvelle unité de valeur provoqua une bagarre générale
qui mit fin à toute tentative de réforme de notre système
métrique. (Eric Jonval)
Nosocomial: adj. du latin noscilium, la reconnaissance liée a la
vue 1. Le sens nosocomial nous permet de reconnaître
quelqu’un sans même le voir (épatant) 2.
Un chant nosocomial permet à la grive de Montargis de se faire reconnaître
par son partenaire à la saison des amours 3. Sens
indéfini: (entendu dans les bars parisiens) "Allez, reprends en un!
Fais pas ton nosocomial…" (Olivier)
Nosocomial: n.m. Anglicisme, contraction du l’expression "nose (nez
en anglais) au commercial". Se dit généralement d’un vendeur
notoirement connu pour avoir du nez. Exemple: "As-tu vu au Sentier le nosocomial?".
(Jean-Marc d’Ambrosio)
Nosocomial: adj: Terme médical désigant un os partagé
par deux individus. Ce terme fut inventé par le professeur Roultaboss,
grand spécialiste des frères siamois, pour simplifier une phrase
employée par ceux-ci en désigant leurs membres communs. Il transforma
donc l’expression "les os que nous avons en commun" par "nosocomial".
Les os "nosocomials" sont donc les os par lesquels des frères siamois
sont liés, en oposition à "nosodiferential", utilisé
pour les os propres à chacun… (Pierre-Vincent Trouillet)
(5e ex aequo) Nosocomial: adj. 1. Relatif au nosocomium,
espèce de conservatoire des maladies rares dans la Rome antique, aujourd’hui
un établissement sanitaire assez répandu dans l’hémisphère
Nord, destiné à préserver et à transmettre certaines
pathologies menacées d’extinction, les fournissant aux hôpitaux,
sanatoriums et à la population en général. Les maladies
nosocomiales sont recherchées à cause de leur exotisme, étant
souvent originaires d’endroits lointains d’outre-mer. 2.
Relatif à noso.com, un site de l’Internet consacré à
la propagation de virus informatiques. (Joe Barr)
(5e ex aequo) Nosocomial, iale, iaux: adj. 1856; du gr. nosos "maladie"
et du latin comedere "manger". 1. Dont l’ingestion rend
malade, vénéneux. Une plante nosocomiale. Par extension, immangeable.
"La rage nosocomiale", titre d’un célèbre ouvrage collectif
consacré à la malbouffe publié au début du XXIème
siècle. 2. Se dit aussi d’un discours particulièrement
indigeste. "L’après-midi au Sénat fut consacrée
aux interventions nosocomiales de sept ministres et pas moins de onze secrétaires
d’état" (Courteline). (Christian Grégoir)
Nosocomial: adj. Se dit d’un internaute qui, connaissant la définition
du mot proposé (sans ouvrir son dictionnaire, bien sûr) et cela
le perturbant, est hospitalisé en service psychiatrique et contamine
tous ceux qui le lisent… (Georges Tomasi)
Nosocomial: adj. Caractérise une partie des fosses nasales aux renflements
nets. Provient d’une faute de frappe lors de la parution du Petit Robert
1983: un nouvel employé chargé de taper les mots et leurs définitions
aurait par distraction changé "nasocomial" en le mot que nous connaissons
aujourd’hui. (Danielle Minville)
Et la vraie définition:
Nosocomial: adj. Méd. Qui se rapporte à
l’hôpital. Infections nosocomiales, qui se répandent
dans les hôpitaux.
Nycthémère
Nycthémère: adj. qui possède un rythme de reproduction
essentiellement nocturne. Un animal nycthémère ne procède
à l’acte sexuel que lorsque l’obscurité environnante
est placée au-dessous de son seuil de distinction des couleurs. Ainsi,
on remarque que, sociologiquement, les femelles de l’espèce humaine
au stade de la maturation sexuelle ont, de manière générale,
besoin que leur tout premier rapport sexuel soit effectué dans le noir
ou, pour le moins, dans une obscurité relative, telle qu’une chambre
d’hôtel dont les rideaux sont tirés ou une voiture planquée
dans un bois à la tombée du jour. L’étymologie du
mot provient de "nyct", qui signifie nuit et "mère", dont la ressemblance
avec le vocable actuel "mère", c’est-à-dire le but reconnu
socialement par les autorités chrétiennes (et surtout catholiques)
pour l’acte sexuel entre adultes, n’est pas une simple coincidence.
On regrettera une déviation de ce terme en une insulte commune chez
les jeunes impubères et ignorants qui utilisent "nyctamère"
pour signaler la pudeur de la génitrice de la victime, la pudeur étant
devenue une tare dans notre environnement (c)anal(+). (Patrick Lafontaine)
Nycthémère: [db] n.f. hémère bien nycturnée,
soit encore plus que la normale.
Hémère: [bq] n.f. sorte d’esperluette à poils ras,
dont la robe verte change de teinte en hiver (où elle devient rouge
vif) et lors de la parade amoureuse (elle devient orange et clignotante).
L’hémère est de réputation un animal idiot (au moins
autant que la linotte) dont les actions paradoxales sont en évidente
contradiction avec les principes les plus élémentaires de la
survie d’une espèce. Selon le témoignage des chasseurs
d’hémères Osram, la bête est facile à attraper
et se trouve souvent aux alentours des feux rouges (signal routier) qu’elle
confond avec un congénère.
Nycturné: adj. qualifie l’action ou l’état de "dormir
debout". Exemple: "Cet enfant raconte des histoires nycturnées"
(Pierre et le loup). "Bien nycturné": expression signifiant une
absence complète de réalisme, ou une absurdité contradictoire
et impossible. "Mal nycturné": vrai, authentique. "Espèce nycturnée":
espèce dont le cycle évolutif est anti-darwinien. (Antoine
Boegli)
(3e ex aequo) Nycthémère: n.m. c’est le nom
scientifique de l’éjaculateur précoce. "Et Marie dit au
juge, vous savez il me prend trop vite, et le juge dit au greffier, notez
que monsieur a un comportement nycthémère". (Ivan Oestreicher)
(3e ex aequo) Nycthémère: n.f. (du grec nux: nuit)
Phénomène d’hypersensibilisation de la rétine à
la faible lumière constaté chez les femmes après l’accouchement
(la thèse la plus communément admise est que ce phénomène
est un reliquat d’une capacité qui a été développée
aux époques préhistoriques pour prévenir des dangers
la nuit).
PS: l’auteur de cette définition tient à préciser
qu’en aucun cas il ne doit en être déduit que votre mère
est une lope!" (Temdes)
Nycthémère: n.m. Originaire des régions du Bojolé
Inferieur, le nycthémère est le seul insecte mammifère
connu à ce jour. Rare sont ceux qui ont réussi à approcher
cette espèce farouche dont on sait cependant qu’elle se nourrit
exclusivement du suc de fraise légèrement fermenté à
l’aide de sa trompe agile, tout en se maintenant en vol grace à
deux larges ailes. Tous sont d’accord pour affirmer que sans sa couleur,
rose, qui lui permet de se cammoufler aisément parmis les fraisier
sauvages, cette espèce serait aujourd’hui éteinte. Il existe
quelques détracteurs farfelus qui affirment que cette espèce
n’est que pure invention, avec pour seule argumentation que les seuls
observateurs connus sont des piliers de bistrots notoires, et que le nycthémère
ne serait qu’une ramification d’une autre espèce de pachyderme
africain de même couleur. Nous laissons le lecteur juger du bien fondé
de ces accusations… (Philippe Calvet)
(6e ex aequo) Nycthémère: n.f. Tout d’abord,
pour les férus d’étymologie qui semblent être nombreux
parmi les rédacteurs de cet encyclopédie, soulignons au crayon-feutre
que nycthémère ne vient point du tout du langage approximatif
d’une quelconque banlieue urbaine, mais nous vient tout droit de nos
amis les Grecs… Je vois à vos regards effarés que vous
voulez en savoir plus! Et bien "nyct" désigne, en grec ancien, la nuit;
tandis que "hemere" se réfère au jour. Oxymoron splendide, nycthémère
désigne donc ces périodes angoissantes de nos vies qui ne sont
ni jour ni nuit, mais les deux à la fois… Ainsi, désormais,
vous ne parlerez plus de "l’heure où blanchit la campagne", ni
de "l’heure où le chien devient loup" mais plutôt de la
nycthémère (ce qui est beaucoup moins poétique, mais
ça fait tout de même plus savant). (Leroy)
(6e ex aequo)Nycthémère: n.m. de Nick Temera, célèbre
lieutenant d’Al Capone qui, lors de la non moins célèbre
nuit de la Saint-Valentin, au moment de réarmer sa mitraillette, se
pinça le doigt, ce qui lui fit faire un mouvement resté célèbre,
le bras d’honneur. Ce mouvement au fil des ans devint plus discret au
point qu’il ne resta plus que le majeur de la main droite dressé
et au moment d’effectuer ce geste. Les jeunes d’aujourd’hui
se rappellent le célèbre mafieux en prononçant son nom:
Nicthémère ou Nique Ta Mère ou NTM, etc. (Michel
Dupuis)
