Le mot actuel

Enfin un nouveau tour de l’“Encyclopédie Démocratique”: je ne vous cache pas que je viens d’avoir quelques mois un peu charrette! Je vous propose donc de redéfinir cette fois-ci le mot : “Patin-Couffin”. Que les muses soient avec vous.

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Donc voici les définitions de “Leishmaniose” que vous allez devoir classer dans l’ordre de vos préférences. J’en profite pour m’excuser encore une fois du problème sur le formulaire de vote que j’avais malheureusement oublié de remettre à jour. Ce problème a été réglé grâce à l’intervention d’Anne; gloire à elle! Mais passons au vif du sujet.

  1. Leishmaniose : n.f. (de lâche, du verbe français lâcher; et de manioc, tubercule comestible) A l’époque des grandes famines africaines, vu que personne ne pouvait se nourrir à sa faim, le peuple se disputait le manioc (tubercule très prisé des africains, mais surtout des africaines); d’où l’expression : “Lâche manioc ! ”. Quand la nourriture redevint plus abondante, l’expression finit dans les cases en : “Lèche ma niose.” où elle prit un caractère plus érotique. Quelques années plus tard, un certain explorateur polonais du nom de Lech, après avoir visité plusieurs pays africains, Ramena l’expression en Europe où elle prit son orthographe actuelle. (Dany)

  2. Leishmaniose : n.f. Med. Dérèglement hormonal affectant les glandes salivaires et se traduisant par une surproduction de salive.
    Etym : Au début du XXème siècle, les services postaux allemands disposaient de professionnels dédiés à l’encollage des timbres-poste et surnommés lécheurs (Leishman). Les causes cliniques de l’extraordinaire capacité de certains lécheurs à humecter plusieurs centaines de timbres quotidiennement sans assèchement buccal furent mises en avant en 1912 par le Dr Zucker et inscrites aux dictionnaires médicaux sous le nom de leishmaniose. (Rémy)

  3. Leishmaniose : n.m. Virus tirant son nom de Vladimir-Mouloude Leishmaniose, mort-né macédonien (1678-1678) célébré car l’étude de son corps en a permis la détection. Virus à l’origine de 95 % des ratages de mayonnaise. Sa découverte fut à l’origine d’une des grandes émancipation féminine, les dégageant d’une légende tenace qui attribuait ce ratage à leur mauvais caractère (si ! si !). Pour cette raison, chaque premier samedi du mois à travers le monde, les leishmaniosiennes de garde mangent une leishmacédoine faite avec une leishmanionnaise bien montée. Après, elles vomissent. (Bernard Besnart)

  4. Leishmaniose : 13º mois du calendrier républicain français, créé par Fabre d’Eglantine. Le mois de Leishmaniose, dont la durée était de cinq ou six jours (ce qui a engendré son rapide abandon), complétait astucieusement les douze mois de trente jours afin de respecter la période de révolution terrestre de 365 jours, 6h. Il tire son nom de Marie-Frederica Von Leishmann, baronne de Graz et maîtresse de Fabre. Ce dernier fut condamné à mort et guillotiné quand on apprit sa relation avec la noble dame, et chaque jour de ce mini-mois fut pudiquement renommé “jour complémentaire”. (Benjamin)

  5. Leishmaniose : Tic des guichetiers de banque assez courant au XXième siècle qui consiste à se lécher la main avant de compter les billets. (Lib)

  6. Leishmaniose : n.f. (du lappon lošmavðid): Technique de pêche ancestrale, longtemps considérée comme l’ancêtre de la pêche au gros, consistant à appater de grosses proies à l’’aide de cadavre de moindre taille inapte à la consommation.
    Par extension, se dit de toute utilisation d’un objet inutile dans le but d’acquérir un bien de valeur supérieure. Ainsi, l’emploi de la calculatrice comme divertissement ou du Petit Robert comme presse papier relève de la technique du leishmaniose. (Nina)

  7. Leishmaniose : 1.Ver des livres. Sorte de lombric à corps plat et a vue courte proliférant dans les vieilles bibliothèques et se nourrissant de littératures croupissantes. “la bibliothèque du comte abandonnée depuis son décès était infestée de Leishmaniose maligne.”, Maurras.
    2. Injure extrêmement rare et peu usitée désignant les lecteurs compulsifs de romans de gare vieux d’au moins
    cinquante ans. (Pat Yawade)

  8. Leishmaniose : n.f. Station thermale aux eaux prétendument bénéfiques, et, par extension, la ville qui accueille ces sources d’eau.
    Cette appellation a été détournée du roman de Lyman Franck Baum, “Le Magicien d’Oz”, qui raconte, comme vous le savez sans doute, les aventures de Dorothée et de son chien Toto, paumés dans un pays imaginaire et à la recherche du fameux magicien. Au cours de son périple, la jeune héroïne rencontre la bonne sorcière du Nord, qui les accueille en montrant beaucoup de compassion pour le toutou Toto, harassé après un si long voyage. Elle dit ainsi, avec ce ton si ridicule que nous employons tous dès que nous nous adressons à nos compagnons à poils : “Les chemins d’Oz, ça fait bobo aux papattes !…”. Etait-ce la fatigue, l’alcool (car Dorothée tirait fort sur la bibine), ou l’accent chtimi de la sorcière, toujours est-il que notre héroïne compris immédiatement : “Leishmaniose, sa bonne eau t’épatera !”. Et c’est ainsi que, de retour sur la route, Dorothée et ses compagnons n’auront de cesse de découvrir la légendaire Leishmaniose, mystérieuse cité aux eaux miraculeuses.
    Aujourd’hui encore, on n’hésite pas à employer ce mot pour désigner des villes thermales, et certaines communes en ont même fait un argument promotionnel. D’ailleurs, qui n’a jamais entendu le fameux slogan : “Montargis, la Leishmaniose du Gâtinais.” ?. (Rémy Bernaud)

  9. Leishmaniose : n.f. Maladie contractée par absorbtion excessive de la colle se trouvant au dos des timbres. (Daniel Debray)

  10. Leishmaniose : Maladie obsessionnelle qui consiste à lécher son assiette à la fin de chaque repas. Les sujets atteints de ce syndrome compulsif sont en général victimes de l’angoisse de gaspiller de la nourriture. Certains vont parfois jusqu’à manger leur assiette, ce qui provoque chez eux des troubles digestifs graves pouvant aller jusqu’à la perforation du tube digestif. Aucune thérapie efficace n’a été trouvée jusqu’à ce jour sauf celle de fabriquer pour eux des assiettes en hostie ou en chocolat, mais ce traitement relativement coûteux n’est pas encore remboursé par la sécurité sociale qui ne reconnaît pas cette maladie. (Béatrice)

  11. Leishmaniose : n.f. Psych. Trouble psychologique extrèmement rare affectant la classe ouvrière et se traduisant par une tendance maladive à la rebellion contre les décisions du pouvoir en place. Dans un contexte dictatorial communiste, peut parfois permettre d’accéder à la présidence, dans toute autre situation, au chômage. (Le Petit JeanJean)
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Le mot encore d’avant

Le deuxième mot rentre dans l’“Encyclopdie Démocratique” depuis que j’ai repris la direction du jeu (assez mal je l’avoue, à mon grand regret); donc voilà les résultats de “Marie-salope”. Vous pouvez consulter les réultats ci-dessous ou à la page M du dictionnaire.

  1. Marie-salope : nf. Ce mot ancien dont l’origine est mal connue désigne un vêtement d’homme constitué d’un pantalon remontant tenu par des bretelles. Son nom surprenant viendrait du fait que certaines femmes commencèrent à porter ce vêtement en cachette dans le but de séduire des hommes charmés de voir le sexe opposé dans cette tenue masculine et laissant découverte la poitrine de ces dames. La légende populaire veut qu’une jeune fille du nom de Marie s’enfuit de chez elle (où tout contact avec le sexe opposé était impensable) en emportant le vêtement de son frère ainé. La voyant s’enfuir ainsi vêtue son père qui ne la vit que de loin s’écria: “MARIE !! POUFIASSE !!, MARIE !! SALOPE !!” Seul le deuxième de ces vocatifs resta et donna son nom à cet ancêtre de la salopette. Notons que les salopettes fabriquées depuis sont pour la plupart plus remontantes que des marie-salopes justement pour éviter un dévoiement trop osé de ce vêtement par des salopes. (Pierre Schweitzer)

  2. (2e ex aequo) Marie-salope : Maladie psychologique masculine relativement rare qui se caractérise par une tendance névrotique à épouser des femmes particulièrement désagréables, voir aux moeurs douteuses.
    Une fois la proie épousée, le Marie-salope divorce aussitôt à la recherche d’un nouveau dévolu. Au cours de sa vie, un bon Marie-salope peut arriver une bonne trentaine de fois à ces fins.
    A la fin des années 2000, la Hongrie fut frappée par la plus grosse épidémie de Marie-salope jamais enregistrée. Le pays ne s’en est toujours pas remis. (Michael)

  3. (2e ex aequo) Marie-salope : (nom féminin) : dragueur suisse.
    A l’origine (350 avant notre ère), la sarisse à lope était une expression argotique qui, au sein des troupes macédoniennes désignait un organe viril détourné de sa fonction primitive. Les connaisseurs savent que la sarisse, long dard au manche de cornouiller mâle coiffé d’une pointe à douille, autorisait un déploiement des phalanges en profondeur. Cet instrument connu un vif succès dans toute la Grèce antique et l’expression ne tarda pas à déborder le cadre purement militaire, entraînant des dérives sémantiques que les marins grecs exportèrent jusqu’à Brest. Le 31 août 1968, le correspondant d’Ouest-France après avoir dicté par téléphone l’interview d’un matelot (« Trop dragué, ma risse à lope est en berne ») eut la surprise de voir son journal titrer : MARIE SALOPE DRAGUE A BERNE. (Nagazaki)

  4. Marie-salope : nf. A l’époque de la marine à voile, petit bateau sans aucune défense, peu rapide et facilement abordable. Les corsaires et les pirates n’avaient aucune difficulté pour aborder une Marie-salope mais hélas le butin qu’ils y trouvaient était fort maigre car les denrées qu’elle transportait n’étaient que de faible valeur. Ces bateaux étaient en outre dirigés par des capitaines en fin de carrière. Les armateurs limitaient ainsi les risques de perte au minimum : marchandise insignifiante et personnel hors d’usage. (Christian Laucou)

  5. Marie-salope : Se dit d’une cruche qu’on utilise pour transporter de l’eau bénite. (Any Ginksr)

  6. Marie-salope : fam. (n.m ou n.f) Se dit d’une personne travaillant dans des agences matrimoniales et/ou pour des sites de rencontres, on en croise également dans tout milieu dit de culture échangiste. Cette personne est chargée de faire rencontrer aux femmes des hommes pour générer des liens entre eux. Elle fait se lier les gens entre eux par le biais de rencontres (aussi appelées rencarts dans le jargon), speed-datings et autres échanges fructueux visant à établir une collaboration intime entre les femmes demandeuses et des hommes volontaires. Le but avoué de ces femmes qui demandent le service étant de trouver l’amour et de se marier. (Yon Stroumpf)

  7. (7e ex aequo) Marie-salope : n.f.
    1. Sorte de cucurbitacée vivant en eaux troubles entre la Patagonie et le Mont St Michel. La Marie-salope est dotée d’une résistance à toutes épreuves mais aussi d’un caractère réputé explosif. Constituée d’un tube de diamètre et de longueur variables, la Marie-salope peut changer de forme et de couleurs pour vous (dé)plaire. L’une de ses principales caractéristiques réside dans sa capacité, lorsqu’elle est irritée, à être également très irritante. Certains témoins prétendent avoir observé des Marie-salopes se constituant en bancs, particulièrement dans les forêts d’algues.
    2. Sorte de zozote (salopette) munie d’une ouverture à l’entrejambes pour faciliter les divers échanges avec le monde extérieur.
    Au figuré : désigne tout individu plutôt accueillant mais bourru errant quelque part entre la Patagonie et le Mont St Michel, sans que l’on sache s’il faut considérer cet espace d’est en ouest ou d’ouest en est. (Daniel Debray)

  8. (7e ex aequo) Marie-salope : Boisson alcoolisée originaire des contrées rurales du sud de la France. Fabriquée principalement à base de différentes opiacées présentes dans des proportions parfois fort variées, sa composition exacte reste cependant un mystère. Relativement peu répandue, en raison de la difficulté du processus de distillation mis en oeuvre, elle reste très attractive pour le touriste de passage.
    Son nom, pourtant évocateur des lendemains difficiles, ne décourage pas les plus audacieux de prouver leur force lors de véritables duels appelés “les joutes à la Marie-Salope”. On associe souvent ce mot à l’hospitalité rurale, notamment à travers certaines expressions caractéristiques telles que : “Oh, homme ! Tu viendrais bin mesurer ta force à la Marie-Salope, dis ?”. (V. One)

  9. (9e ex aequo) Marie-salope : Une femmes mariée qui trompe son mari. (Ludivine)

  10. (9e ex aequo) Marie-salope : (nf) pl. marie-salopes
    Jeune femme indécise devant le dilemme de vivre soit selon le modèle de la vierge Marie ou selon son désir de vivre pleinement ses fantasmes. On emploie aussi “marie-salopettes” à celles encore dans l’adolescence. (Iro Cyr)

Et la vraie définition:

Marie-salope: n.f. Mar. Chaland destiné à recevoir les vases draguées dans les ports et dans les rivières. Par extension, bateau-benne pour le ramassage des ordures ou barge à fond plat servant à l’ecopage de déchets flottants. Plur. maries-salopes.

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