On ne peut décemment pas parler de soi sans s’attarder sur ce qu’on écoute. Non pas que je soit un fin mélomane ou fan inconditionnel d’untel ou de tel autre, mais je considère que le style de musique est un bon indice sur la personnalité de celui qui l’écoute. Or donc, et comme tout un chacun, j’ai des préférences et des a-priori. Je classerais les musiques que j’aime en trois grandes catégories:
 - Les barbares allegro fortissimo ma non troppo!
 - Les paroliers jongleurs de mots.
 - Et les inclassables…
, et celles que je n’aime pas en deux:
 - Les bof-ça-fait-un-bruit-de-fond.
 - Et les vraiment prises de tête.

Je vais donc commencer par ce qui constitue l’essentiel de ma sonothèque personnelle: les relativement bourrins! Du genre de ce qui ne peut pas se danser sauf en sautant les uns sur les autres sans que celà ne finisse nécessairement à l’hosto. Plus précisément, rentre dans cette catégorie les metal-operas, le symphonic-metal, le power-metal, un peu de heavy-metal ainsi que quelques war-metal et associés. Bref que des trucs qui vous mettent la pêche sans vous hacher menu ou vous foutre le moral à zéro.

Ensuite, viennent les acrobates du verbe, les trapezistes de la syntaxe, et comme je l’ai dit plus haut les jongleurs de mots… Je ne me lasse jamais d’écouter un Brassens ou un Nougarro. Mais j’adore entendre les mots s’entrechoquer à coups oximores et de métaphores, lorsque les mots se chargent d’un sens nouveau ou inattendu. Je pense que ce genre d’artistes restent les vrais poëtes, même si de sombres intellectuels dans la lumières des médias tentent de nous faires croire le contraire.

Et enfin les inclassables comprennent tout un tas de choses très différentes comme certaines musiques de films — je pense entre autres à la B.O. de L’Ile aux Pirates (Cutthroat Island en V.O.) —, les divins violoncelles d’Apocalyptica, les chants grégoriens qui me soutiennent lors de mes périodes de déprim’, certains groupes de rock progressif sous l’influence de quelqu’un qui se sera reconnu sans que j’ai à le nommer, etc…

N’aimant pas dire du mal d’autrui, sauf pour se vanner entre amis, je ne m’étendrai donc pas sur les deux dernières catégories…

L’article du moment…

YNGWIE J. MALMSTEEN, Rising force
Forever guitar hero…
    Là, je m'adresse principalement aux amateurs de guitares électriques. Il ne s'agit pas de vous présenter ici un gratteux de plus dans la sphère du rock, mais l'un des maîtres du genre. Ses albums sont tous axés autour de son instrument fétiche (et de lui-même, si on veut rester objetif); toutefois, celui-ci l'est tout particulièrement, ce qui en fait à mes yeux son œuvre la plus réussie. Sa sonorité à la fois rock et fluide est assez soutenue pour vous garder en constant éveil, et pas trop aggressive pour lasser ou rebuter. Il est à noter qu'Ingwie Malmsteen fut l'un des premiers à insérer des sonorités médiavales et traditionnelles dans des compositions rocks. Mais place à la musique, attention les cordes vont chauffer…
Guitares électriques, acoustiques et basses: Ingwie MALMSTEEN.
Batterie: Barriemore BARLOW.
Pianos électriques et acoustiques: Jens JOHANSSON.
Voix: Jeff SCOTT SOTO.
    Tiré de cet album, je vous propose donc d'écouter un morceau qui porte bien son nom puisqu'il m'emporte systématiquement à des années-lumière de de notre univers: cliquez ICI pour écouter: “Far beyond the sun”.
    Voir l’article précédent: LYNDA LEMAY, Du coq à l'âme.
    Voir l’article encore avant: FATALS PICARDS, Droit de véto.
    Voir le second artcile: CAMEL, Harbor of tears.
    Voir le tout premier article: AINA, the day of rising doom.