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Vous ne voulez pas savoir...

Les régionaux de l'étape

La Francophonie a aussi ses groupes. Ceux-ci ont néanmoins une fâcheuse tendance à être introuvables, même dans leurs bleds d'origine respectifs, et par voie de conséquence, à disparaître sans laisser de trace.

C'est vexant, et c'est dommage, aussi...

Le Beau Lac de Bâle (sans commentaire...)

Exception qui confirme la règle, le Bôlac' est une sorte d'OVNI propre au bout du lac, celui de Genève (plus communément appelé par les Vaudois jaloux "Lac Léman"). Une horde (20 personnes, dans les bons jours) d'excités, tous au moins quadras, qui écument la Romandie en proposant du bon vieux rock "sixties" mâtiné de textes passablement à la masse.

Depuis plus de vingt ans, le Beau Lac de Bâle fustige les affres de la suissitude: armée, banques, Palézieux et autres saynettes à l'érotisme moyennement torride. Ce n'est plus un groupe: c'est une institution! Qu'attend le Conseil Fédéral pour les classer monument hystérique?

Galaad -- "Une Rose Noire"

Après un premier album (Premier Février) qui fait très "oeuvre de jeunesse" (du genre "plus complexe que moi tu meurs" avec pleins de trucs qui partent un peu dans tous les sens...), ce groupe de néo-prog suisse a fait très fort avec son deuxième album Vae Victis: c'est bien léché, c'est puissant, c'est bourré de feeling, avec -- c'est assez rare dans le progressif suisse pour être noté -- un chanteur balèze et qui chante en français.En bref, ça assure çacomme!

Il y a un défaut: le groupe a coulé. On ne peut pas tout avoir...

Le Voyage de Noz -- "Regarde la mer descendre"

Jamais entendu parler? C'est normal: c'est une joyeuse bande de Lyonnais qui sévissent maintenant depuis près de dix ans en Rhône-Alpes et ailleurs. On y trouve un onirisme allégorique teinté de mysticisme, avec des petits morceaux de culture pour faire plus vrai. Mais non je ne me moque pas. J'aime beaucoup.

Ils ont dispensé sur cinq albums (Opera, Le Signe, Exit Part One et bien sûr Exit Part Two et Petit Live Entre Amis) un bon vieux rock à la française, teinté de new wave à ses début, puis plus agressif (commentaire lors du dernier concert: "Tiens, ils ont deux guitares en façade, maintenant.."), mais avec des textes toujours aussi fignolés.

Depuis, ils ont sorti un nouvel album, raccourcissant leur nom en "Noz" (je suppose que c'est moins pompeux et que ça prend moin de place sur les pochettes...). L'album s'appelle L'Homme le plus heureux du monde et c'est un concept autour d'une rock-star présumée disparue (du nom d'Esther Appertine, tiens tiens...). L'ensemble reste dans la même eau musicale, avec l'addition d'une violoniste pour renforcer le côté surréaliste. Comme s'il y en avait besoin.

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Commentaires: Stéphane "Alias" Gallay -- Ou alors venez troller sur le forum...