Durant l’été MCCXVI, il revient pour la première
fois en provence pour une présentation officielle à son peuple,
il a alors dix-sept ans. Trois ans plus tard, une partie de la noblesse provençale
qui était restée fidèle à sa famille évince
le régent au profit de Garsende de Sabran, sa mère depuis lors
en retraite. Un conseil de régence est créé, lequel, grâce
à l’arbitrage de Bermorid, archevèque d’Aix, lui adjuge
les 
territoire
se trouvant entre Forcalquier et Sisteron. Et le V du mois de juin de cette même
année, il épouse Béatrix, fille de Thomas Ier,
comte de Savoie. En l’an de grâce MCCXXII, sa mère se retire
définitivement dans le monastère de Celles et il accède
enfin de plein droit au trône de provence alors que sa première
fille, Marguerite, a déjà presque un an.
Son règne durera jusqu’au 19 août MCCXLV où il meurt
dans son palais d’Aix en Provence dans des circonstances tout aussi mystérieuses
que son père. Son règne sera entâché de guerres et
de complots visant à réunifier l’ancienne Provence et apporter
gloire et prestige à son pays. Il essaiera, entre autre et par tous les
moyens, de rallier les villes franches de Nice, Marseille, Avignon, Arles, Tarascon,
Grasse, Fos, Draguignan, etc. avec plus ou moins de succès et de pertes.
Pendant ce temps, Béatrix, sa femme, promouvoira les arts et lui donnera
quatre filles (Marguerite, qui épousera Louis IX dit Saint-Louis, roi
de France, en MCCXXXIV; Eléonore qui épousera Henri III, roi d’Angleterre,
en MCCXXXVI; Sancie qui épousera Richard, roi de Cornouaille en MCCXLIII;
et Béatrice qui épousera Charles d’Anjou après sa mort;
on les surnommera les quatre princesses de Provence). Mais nombres de zones d’ombre
restent à propos de son règne et bien de ses actes ont été
passés sous silence par les félibres qui lui étaient attachés.
Que doit-on en déduire?
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Raimond-Bérenger IV, comte de Provence.
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Caratéristiques : Int. +1, Per.
0, Pré. +2, Com. +2, For. +1, Ene. +1, Dex. 0 et Viv. 0.
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Age : né en 1198.
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Taille : 0.
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Confiance : 3.
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Décrépitude : 0.
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Vices et vertus : Erudition
+1, Grand
seigneur +X, But
obsessionnel (réunifier la Provence) -1, Serment
d’allégeance (envers le Saint-Empire) -1, Loup-garou
-2 et Ennemi
(Raymond IV de Toulouse) -3.
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Traits de caractère : Brave +2,
Intrigant, +2, Revanchard +3, Calculateur +2, Fier +1.
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Réputations : Guerroyeur (provençaux)
+2, fin politicien (noblesse) +2 et lié à l’église
(noblesse) +1.
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Combat :
Epée longue et écu (en armure): Init. +4 (-2), Att.
+4 (-2), Déf. +10 (+4), Dom. +5 (+5).
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Encaissement : +13 en cotte de maille (+3
en pourpoint de cuir).
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Niveaux de santé : OK, -1, -3, -5,
Inc.
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Niveaux de fatigue : OK, -1, -3, -5, Inc.
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Talents : Parler la langue
d’oc+5 (provençal), Paler ibère (aragonais) +4, Commandement
(militaire) +3, Intrigue (alliances politiques) +3, Parler latin (religieux)
+3, Rouerie (regard énigmatique) +3, Arme & bouclier (écu
et épée longue) +2, Bagarre (esquive) +2, Connaissance de l’Eglise
(politique) +2, Ecrire latin (pactes) +2, Equitation (bataille) +2, Etiquette
(cléricale) +2, Loi civile et canon (provençales) +2, Sociabilité
(noblesse) +2, Théologie (miracles) +2, Artes liberales (arithmétique)
+1, Charme (paraître innocent) +1, Chasse (daim) +1, Armurerie (entretien
de l’armement) +1, Marchandage (biens terriens) +1, Philosophie (politique)
+1 et Vigilance (sur ses gardes) +1.
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Equipement : Tout ce que peuvent contenir
les comté de Provence et de Forcalquier (c’est-à-dire,
à peu près ce qu’il souhaite avoir). En situation de combat,
il porte toujours une cotte de maille complète, une épée
longue et un écu; sinon il se contente de porter une cuirasse de bonne
facture, mais il conserve toujours épée et bouclier à
portée de main.
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Apparence : Raimond-Bérenger est
bel homme, et plutôt grand et élancé pour l’époque.
Il s’agit d’un brun ténébreux au regard pénétrant
et énigmatique souvent capable de mettre mal à l’aise ceux
qui assaient de le soutenir: c’est l’une de ses meilleures armes
en diplomatie. Il affectionne le côté pratique des tenues militaires
(brailles et tabard) et à tendance à délaisser les tenues
de cérémonie plus rafinées; cependant, il viendra à
en porter de plus en plus souvent au fur et à mesure que son règne
avance.
Ce n’est pas un combattant au sens propre du terme, même s’il
a reçu une éducation militaire de la part de Raymond de Penafort.
Il est intimmement convaincu de la puissance de Dieu car il sait par expérience
que c’est la chose à sa connaissance qui peut éloigner
la malédiction des loup dont il a hérité de son ancêtre;
par conséquent, il peut se montrer particulièrement opposé
à des méthodes tenant de ce qu’il considère comme
de l’hérésie.
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Raimond-Bérenger sous forme hybride.
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Caratéristiques : Int. -1 à
+1, Per. 0 à +3, Pré. 0 à +2, Com. 0 à +2, For.
+1, Ene. +1 à +3, Dex. 0 et Viv. 0.
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Taille : 0.
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Traits de caractère : Violent +5,
fou de douleur +3.
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Combat :
Epée longue et écu: Init. environ +3, Att. environ
+3, Déf. environ +9, Dom. environ +5.
Morsure et griffes: Init. +3, Att. +2, Déf. +2 à +4, Dom. +1 à +5.
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Encaissement : de +1 à +4.
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Niveaux de santé : OK, -1, -3, -5,
Inc.
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Niveaux de fatigue : OK, -1, -3, -5, Inc.
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Talents : Toute ses compétences
sont généralement à considérer comme à
la moitié de leurs valeurs (arrondieà l’inférieur)
lors d’une de ses crises. Toutefois, cette évaluation peut grandement
varier selon la force de la crise que subit Raimond-Brérenger (de+0
jusqu’à sa valeur originale). Quoi qu’il en soit, Bagarre,
Chasse et Vigilance ne changent jamais.
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Apparence : Lors de ses premières
crises, son apparence ne changera que peu; mais plus on avance dans le temps,
plus celles-ci seront fortes et impressionnantes. Au tout début, ce
sera des forme hybrides légères qu’il adoptera lors de
ses crises, n’impliquant que peu de modifications des statistiques par
rapport à sa forme humaine; puis le temps venant, ces modification
seront être en moyenne de plus en plus importantes. Vous êtes
le seul juge quand à la force donnée à chacune de ses
crises et à leurs effets en termes de jeu. Les métamorphoses
partielles qu’il peut subir à ces moments-là vont de la
couleur de ses yeux jusqu’à la pousse d’une pilosité
abondante, en passant par l’apparition de griffes, de crocs et de modifications
corporelles telles qu’un museau, des oreilles pointue au sommet du crane,
ses membres qui changent de forme, etc…
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Raimond-Bérenger sous forme lupine.
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Caratéristiques : Int. +1, Per.
+4, Pré. (+2), Com. (+2), For. +1, Ene. +4 Dex. +1 et Viv. 0.
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Taille : -1.
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Traits de caractère : Malin +3.
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Combat :
Morsure et griffes: Init. +3, Att. +3, Déf. +5, Dom. +6.
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Encaissement : +5.
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Niveaux de santé : OK, -1, -3, -5,
Inc.
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Niveaux de fatigue : OK, -1, -3, -5, Inc.
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Talents : Chasse (en meute)
+4 Athlétisme (longues distances) +3, Survie (en forêt) +2 et
Vigilance (sur ses gardes) +2.
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Apparence : Sa forme de loup est celle
d’un animal haut sur pattes et au poil foncé. Cependant, il ne
pourra adopté cette forme qu’après de longue années
passées loin de la protection de la foi. On peut considérer
que ce n’est que vers la fin de sa vie qu’il pourra enfin être
un vrai loup-garou.
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la chronologie de sa vie au
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e
III février MCXII, Douce de Rouergue (dite Douce de Gévaudan),
fille de Gilbert Ier de Millau, comte de Gévaudan, et de Gerberge,
comtesse de Provence, épouse de le comte de Barcelone, Raimond-Bérenger
III. Elle amène dans sa dot tous ses droits sur les comtés de Provence,
du Gévaudan et d’une partie du Rouergue, ainsi que la malédiction
des loups. Elle inaugure ainsi la période catalo-aragonaise de l’histoire
de la Provence et sa mort fait place à une très longue période
de troubles politiques et à une nombreuse descendance.
Quatre
générations plus tard, an l’an de grâce MCXCVIII, naît
Raimond-Bérenger qui deviendra le quatrième comte de Provence à
porter ce nom (si on excepte la période de régence par Raimond-Bérénger
IV de Barcelone). Comme nombre de membres de sa famille plus ou moins éloignée,
il porte en lui la malédiction de son aïeule. Onze années
plus tard, Alphonse II de Provence, son père, meurt à Palerme lors
du mariage de sa tante, Constance, avec Frédéric II du Saint-Empire
dans des circonstances qui resteront à jamais un mystère. Sa mère
rentre alors dans la vie monacale et lui lègue tous ses droits; et c’est
son oncle, Pierre II d’Aragon, qui se déclare tout de go son tuteur.
Son éducation sera confiée au célèbre théologien
Raymond de Penafort et au grand maître des Templiers Guillaume de Montredon
— le pouvoir divin contre celui des loups, pour sa mère comme pour
lui-même. Entre temps, la provence se déchire dans des guerre de
succession fratricides.
